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Minute recrute

Minute recrute

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It is important for students to start thinking about their future career path and choose a field of study as early as possible. The application dossier consists of a CV and a cover letter, both of which should be well-prepared and tailored to each specific company. It is crucial to have an updated and professional LinkedIn profile, as it serves as a virtual showcase for candidates. When approaching recruiters, it is best to have a targeted approach and avoid mass applications. It is also advisable to contact recruiters directly through LinkedIn or email, and to follow up if necessary. Candidates should not be discouraged if they do not receive a response from recruiters, as they receive a large number of applications. It is recommended for candidates to reach out and ask for feedback if they want a response. Preparation for interviews is key, and candidates should seek advice and tips for job hunting. Bienvenue à la Minute Recrute, avec notre consultant Azil Amrani. A quel moment faut-il faire le choix de filière ? Alors c'est une question très très très très importante qui va déterminer le coursus professionnel, je dirais, étudiantin et professionnel du futur lauréat. Il faut commencer le plus tôt possible à penser ce que doit faire par la suite un étudiant en termes de filière, en termes d'études supérieures, et pour cela, moi je dirais que bien avant la terminale, une classe avant, deux classes avant, l'étudiant doit se positionner sur son avenir. Il doit savoir quelles sont les matières dont il est assez confirmé, discuter avec ses profs, benchmarker les métiers qui vont l'intéresser pour pouvoir se positionner sur une orientation dans laquelle sera issu le futur métier. C'est capital pour tracer une feuille professionnelle pour l'étudiant. Donc le plus tôt est le mieux. Le plus tôt, c'est-à-dire deux classes avant la terminale, une classe avant la terminale, ce serait bien de se positionner sur une future orientation du futur lauréat. De quoi est constitué le dossier de candidature ? Alors, le dossier de candidature est constitué en premier lieu de deux documents, le CV et la lettre de motivation. Le CV est la pièce principale du dossier de candidature et je dirais que la lettre de motivation vient compléter le CV par rapport à l'approche de la recherche d'emploi. Donc le CV doit être extrêmement bien fait pour pouvoir être votre ambassadeur auprès du recruteur. Sachez que vous n'êtes pas là pour vous défendre quand vous envoyez un CV, il est là pour parler de vous. Et s'il est mal fait, il ne parlera pas de façon pertinente de votre parcours et de vos études. Donc il est capital que le CV soit extrêmement bien fait. La lettre de motivation doit être aussi spécifique à chaque entreprise de laquelle le dossier de candidature est envoyé. Elle ne doit pas être généralisée sur toutes les entreprises sur lesquelles on envoie le dossier de candidature. Chaque lettre de motivation doit être spécifique avec le nom des destinataires, le secteur de l'entreprise, en termes de comptes d'utilisation de motivation, il doit y avoir un texte qui démontre au recruteur que cette lettre a été écrite pour lui et non pas pour toutes les personnes, tous les recruteurs qui recherchent à recruter. Penses-tu qu'il est nécessaire d'être créatif sur LinkedIn ? LinkedIn pour moi est la vitrine d'un candidat. Aujourd'hui, on a deux vitrines. On a le CV traditionnel, en termes de CV et de lettre de motivation, et on a notre personnage, je dirais digital, qui est sur Internet, qui nous représente. Il est ultra capital, il est ultra important de mettre à jour sa page LinkedIn, de mettre son CV à jour sur LinkedIn, de mettre ses coordonnées sur LinkedIn, de mettre les expériences en détail sur LinkedIn. C'est votre vitrine virtuelle, je dirais, c'est votre vitrine digitale sur le web qui permettra aux chasseurs de tête, aux recruteurs d'avoir un résumé de votre parcours, de votre personnalité sur Internet. Donc, c'est capital. Votre carte de visite virtuelle doit être propre, bien faite et professionnelle sur les réseaux sociaux, surtout sur LinkedIn qui est un outil professionnel entre les recruteurs et les chercheurs d'impôt. Donc, il est capital de mettre un CV à jour, je répète un petit peu, les coordonnées, le parcours, les attributions de postes, la responsabilité. N'oubliez pas vos coordonnées. Essentiellement, tous les candidats oublient de mettre leur numéro de téléphone. Comment on peut les joindre ? Ce n'est pas possible. Aujourd'hui, il faut absolument laisser les coordonnées sur LinkedIn. Si un chasseur de tête est en train de chasser, il aura comment vous joindre si vous êtes intéressant pour lui. Donc, c'est capital. Comment faut-il approcher les recruteurs ? Alors, il y a différentes façons d'approcher les recruteurs. Aujourd'hui, avec tout ce qui est digital et Internet et LinkedIn, encore une fois, vous avez tous les recruteurs qui sont à votre portée de main. D'abord, on peut les approcher par messagerie de LinkedIn, s'ils sont en contact. On peut les approcher aussi par voix téléphonique, par présence physique. En fait, sachez que la recherche d'emploi, c'est quelque chose que vous êtes en train de vendre à votre candidature. C'est vous le produit. Vous devez les vendre auprès des recruteurs. Donc, il faut définir toutes les actions possibles pour atteindre de manière spécifique et cibler le recruteur. Il faut éviter les actions généralisées où on fait une recherche d'emploi qui est générale. On peut envoyer des CV à tout le monde. Surtout, je vois des candidats envoyer un mail avec 30 000 adresses mail avec le même mail. Ce sont des erreurs qui sont fatales. Aujourd'hui, une recherche d'emploi qui est réussie est une recherche ciblée. La personne, le nom, le prénom du RH, l'entreprise, le secteur, etc. Aujourd'hui, les réseaux sociaux et Internet facilitent le ciblage lors de la recherche d'emploi. C'est-à-dire qu'on sait à qui on envoie le CV. On sait qu'on peut le relancer. On sait qu'on peut l'atteindre par mail. Avec les applications, on peut trouver un numéro de téléphone. Un recruteur qui reçoit un appel ou qui est approché par un candidat ne peut qu'apprécier la démarche parce que ça donne un aspect caractériel volontariste du candidat. Ça donne aussi un aspect de motivation du candidat vis-à-vis du poste, etc. Et ça donne des aptitudes caractéristiques positives pour l'entreprise. Donc, approcher un recruteur, c'est quelque chose qui est perçu de manière positive. Aujourd'hui, Internet, je le répète, permet d'approcher le recruteur de manière ciblée. Alors, le terrain de chasse, c'est primordial. Je disais tout à l'heure que aller chercher de l'emploi de manière générale dans tous les sens, vous perdez votre temps. D'abord, vous avez une formation. Vous avez un métier. Vous avez un capital, une expérience peut-être pour les gens qui ont de l'expérience. Ça ne sert à rien d'aller chercher toutes les entreprises qui existent sur le marché de l'emploi et de commencer à envoyer des candidatures en masse. Alors, il faut définir un terrain de chasse. Un terrain de chasse, ce sont les entreprises qui peuvent être intéressées par ma formation, par mon expérience. Je définis une vingtaine d'entreprises, une trentaine, une cinquantaine d'entreprises qui peuvent me contacter pour un entretien parce qu'ils ont besoin de ma ressource. Et quand je dis, je définis 40 à 50 entreprises, il faut que je définisse le nom, la localité de l'entreprise, le directeur de ressources humaines, son nom, son adresse mail. Il faut qualifier le terrain de chasse, le qualifier pour mieux cibler l'envoi de la candidature. Mieux vous travaillez en amont sur la qualification de ce terrain de chasse, plus votre candidature sera entre les mains des gens qui seront intéressés par votre parcours. Donc, c'est ça. On délimite le terrain de chasse de manière stratégique par rapport à notre formation, par rapport à notre métier, par rapport à notre parcours, pour les entreprises qui seront intéressées par notre profil. Est-ce qu'on peut approcher ou contacter directement les recruteurs via mail ou via LinkedIn? Oui, bien sûr qu'il faut approcher le recruteur de manière directe. Comme je le disais tout à l'heure, vous êtes en train de vendre votre produit, votre candidature ou votre CV. C'est comme si un commercial vendait une prestation de services via un prospect intéressé. Est-ce que le premier rendez-vous suffira pour vendre? Non. Il faudra relancer, il faudra demander, il faudra appeler. Toutes ces démarches font partie de la recherche d'emploi. Un recruteur qui reçoit un mail d'un candidat ou un appel ne peut le percevoir que de manière positive par rapport au caractère du candidat, par rapport à sa certitude, par rapport à sa motivation. Donc, j'encourage les candidats à approcher les recruteurs. C'est leur métier de recruter et c'est leur métier de filtrer les candidatures. Être approché par un candidat n'a rien de négatif, à mon avis. Beaucoup de candidats y sont démotivés lorsqu'ils ne reçoivent pas un retour de la part des recruteurs. Est-ce que tu les conseilles de relancer ou d'envoyer des messages aux recruteurs lorsqu'ils déposent leurs candidatures? Effectivement, je vois beaucoup de messages sur les réseaux sociaux de la frustration des candidats contre la non-réception d'un retour. Sachez que chaque candidat, quand un recruteur fait une annonce sur le web, il reçoit 200, 300, 400, 500 CV par jour. Ce serait difficile au niveau logistique de répondre de manière personnalisée à chaque candidat en lui disant que ça convient, ça ne convient pas. Malheureusement, il faut un peu plus d'expérience. Votre formation n'est pas adaptée à l'offre en question. Alors, ce que je conseille aux candidats, s'ils veulent avoir un retour, c'est un petit mail, un petit appel. Et là, si le recruteur ne répond pas, ça manquera de professionnalisme. Mais les candidats doivent savoir que nous recevons énormément de candidatures. C'est très, très difficile au niveau logistique de répondre de manière personnalisée à chaque candidat. Est-ce que ça convient, ça ne convient pas? Et pourquoi ça ne convient pas? Et quelles sont les choses à améliorer sur le CV? Et quelles sont les démarches à faire au niveau du ciblage si le candidat n'a pas du tout ciblé l'envoi de sa candidature? Donc, ce que je conseille, c'est que les candidats qui veulent un retour peuvent communiquer avec le recruteur, peuvent entrer en contact avec eux et leur demander est-ce que leur candidature convient? Est-ce qu'ils ont reçu leur candidature par mail? Est-ce qu'il n'y a pas eu de problème d'envoi de mail? Est-ce que, est-ce que, est-ce que? Et là, le recruteur, s'il fait son travail de manière passionnée, il est obligé de répondre au candidat qui lui pose la question. Comment faut-il se préparer aux entretiens et quels sont les conseils que vous pouvez donner aux chercheurs d'emploi? Alors, une question ultra importante. Pendant 21 ans d'exercice, j'en ai vu des anecdotes, des cas qui m'ont fait réfléchir, c'est que généralement, les candidats négligent la préparation, la préparation de l'entretien qui est capitale à la réussite de l'entretien. D'abord, première des choses, votre passeport, qui est le CV, doit être fait de manière très professionnelle. Aujourd'hui, il existe sur le net différents sites, différentes vidéos pour pouvoir mettre à jour ou mettre en place un CV de manière professionnelle. Donc, le CV doit être très, très bien fait, de manière sobre, claire, nette. Une photo à la droite, une photo professionnelle, s'il vous plaît, une t-shirt en V avec une chaîne au nord, et j'ai vu des photos qui font peur sur des CV, ça, c'est discriminatoire. Une photo avec une chemise blanche ou autre, couleur neutre, un titre de CV, les expériences professionnelles, les études, les hobbies, les langues, etc., quelque chose de classique sur un CV visible et vendable pour longtemps. D'abord, le CV. Quand on est appelé pour un entretien, c'est une première victoire parce que, déjà, être appelé pour un entretien, on a gagné la première bataille de la guerre. Donc, dans la continuation du succès, il faut préparer cet entretien. L'entretien se prépare de la manière suivante. La veille, d'abord, il faut être attentif aux appels de convocation. Et là, je reviens un petit peu à la recherche d'emploi, qui est un travail. La recherche d'emploi est un travail. Quelqu'un qui cherche un travail ne se réveille pas à 16h pour vérifier les appels manqués. Il se réveille comme s'il allait au travail à 8h. Il est attentif aux appels qui seront des possibles convocations. D'accord ? Donc, quand je disais la recherche de travail est un travail, il faut faire très attention. Le moment où vous êtes lauréat, où vous êtes expérimenté, vous voulez changer de travail, il faut se comporter de manière professionnelle avec cette recherche. Ça devrait mieux aller. Donc, la veille de la convocation pour l'entretien, ou quelques jours avant, il faut d'abord localiser l'entreprise en termes géographiques. Où elle se trouve, pour ne pas perdre de temps, de manière logistique. Et être en retard. Le retard est égal, déjà, des points de moins pour l'entretien. C'est direct. Vous arrivez en retard, vous avez une appréciation qui est déjà dévaluée. Deuxième chose, l'entreprise. Essayez de lire au maximum la veille tous les éléments qui concernent l'entreprise. Son chiffre d'affaires, l'évolution, ses nouveaux métiers, etc., etc. Troisièmement, le profil de la personne qui va me recevoir. C'est très important. Son parcours, ses études, le maximum d'informations pour pouvoir partager lors de l'entretien une discussion ouverte. Ça, c'est l'entretien. Une fois que vous aurez fini votre présentation, vous aurez fini la présentation de vos études, de ce que vous avez fait, il faut bien un sujet, il faut bien parler de quelque chose. Plus vous aurez préparé l'entretien, plus vous aurez de choses à partager avec le recruteur, à discuter avec lui. Et c'est très appréciable. Moi, quelqu'un qui vient à mon entretien chez moi et qui a des informations sur l'entreprise, sur ma personne et qui crée des sujets de discussion, je sais d'abord qu'il est motivé par le poste qu'il a préparé, je sais qu'il donne une importance à ce poste et je sais qu'il est dans sa démarche, il est professionnel dans sa démarche. Imaginez le nombre de points que je récolte de cette action. Donc la préparation d'entretien est capitale pour pouvoir réussir l'entretien. D'abord, très peu de candidats à la fin de l'entretien demandent au recruteur « Quelle serait la prochaine étape ? » Peut-être avec le stress de l'entretien, avec les contraintes de l'entretien. Quand l'entretien est fini, très peu de candidats lors de ma carrière m'ont demandé « Est-ce qu'on sera en contact dans une semaine ? Est-ce que la prochaine étape, ce sera un entretien avec une autre personne ? Est-ce que je serai vu par le directeur général ? » Alors l'entretien est fini, on vous remercie, ça a été un plaisir de vous rencontrer. Et la question, c'est quoi la prochaine étape ? Très, très peu de candidats la posent. Et ça c'est une erreur. Parce qu'une fois que vous vous engagez dans un entretien et que vous le finissez, vous faites l'effort de venir et que ça vous motive et il est de votre droit de demander à la fin de l'entretien « Quelle serait la prochaine étape ? Qu'est-ce qui va se passer ? » Pour que vous ayez une image claire de la suite des événements. Donc, si la question est posée, le recruteur va vous expliquer le processus « Qu'est-ce qui va se passer ? Est-ce que j'ai un autre entretien ? Dans une semaine ? Dans deux semaines ? Est-ce que vous aurez une réponse écrite par mail sur le sort de l'entretien ? Est-ce que ? Est-ce que ? » Si vous ne la posez pas, cette question, au bout de 3-4 jours, il faut absolument entrer en contact avec le recruteur qui vous a passé l'entretien. Vous lui demandez « Bonjour monsieur, on a passé un entretien, je voudrais savoir quelle est la position de votre entreprise par rapport à mon candidature ? » Et là, vous aurez une réponse. Mais, ne pas appeler et attendre est une erreur aussi. Malgré que l'entreprise normalement doit vous donner une réponse. Mais, je l'ai dit une autre fois, le fait d'appeler vous rajoute des points sur votre candidature. La relance fait partie de votre prospection pour vendre votre candidature. La relance fait partie de votre prospection pour vendre votre candidature. Donc, il faut la faire. Ne pas hésiter à la faire. C'est capital. Une fois retenu, est-ce qu'il est nécessaire de négocier son salaire ? Bien sûr. Effectivement, une fois que vous êtes retenu, démarre la négociation de salaire. Ce qu'il faut savoir, c'est que c'est une négociation qui est entre deux parties. Il ne faut pas être fermé. Il ne faut pas être gourmand. Trop gourmand. Le conseil que je donne aux chercheurs d'emploi, surtout aux débutants, qui ont énormément, énormément de concurrence quand ils sont sur le marché d'emploi sans expérience, il faut être le plus flexible possible. Le plus flexible possible sur la nature du contrat. Contrat à l'APEC, contrat intérim, contrat CDD, il faut être ouvert. C'est votre première expérience. Il ne faut pas l'oublier. Vous avez de la concurrence. Il y a énormément de lauréats qui sortent de l'école et créent peu d'offres d'emploi. Le plus flexible, c'est celui qui va être sélectionné pour signer le contrat. Sachez que la négociation de salaire, ça ne veut pas dire que ça y est, c'est fait. Il peut y avoir deux, trois négociations de salaire avec les retenus, avec les finalistes. Ce n'est pas joué. Il se peut que la négociation ne soit pas aboutie et que le contrat ne sera pas signé. Sachez que vous êtes parmi les finalistes et que peut-être qu'il y a un autre candidat ou deux autres candidats en parallèle qui ont les mêmes compétences, qui sont retenus, mais la négociation de salaire reste capitale pour aller vers la signature de contrat. Quand je parlais de la signature de contrat, il faut être flexible pour les gens de lauréats et ne pas être gourmand sur le premier salaire. Sachez que l'entreprise va vous former au minimum un an et vous payez un salaire de plus. C'est celui qui sera le plus intelligent, le plus flexible, je le répète, qui va avoir ce poste. Ça, c'est pour les gens de lauréats. Pour les expérimentés, c'est une autre histoire. Les expérimentés ont un salaire actuel. Ils ont des acquis. Ils ont quelque chose qu'ils perçoivent déjà. Donc, à mon avis, il ne faut pas aller à demander le double des acquis, le double des salaires, etc. Il faut rester dans une logique de 30 % maximum. Sinon, on rentre dans la catégorie des chasseurs de primes, des gens qui voient que l'aspect matériel du poste et ne voient pas aussi le challenge de l'entreprise et tout ce qui n'est pas matériel. Donc, c'est une partie très délicate de la fin du processus de la recherche d'emploi et qu'il ne faut absolument pas rater par des petits détails. Donc, il faut être flexible, pas trop gourmand et très précis sur les prétentions, sur les motivations, sur ce qu'on veut de ce poste. Alors, le jeune recrut, quand il intègre l'entreprise, d'abord, c'est déjà un succès en soi puisqu'il faut rappeler que la concurrence est très, très, très, très dure quand on n'a pas d'expérience. Vu le nombre de lauréats qui sortent des écoles privées, étatiques, universités et j'en passe, et les offres d'emploi qui sont proposées sur le marché de l'emploi, il y a un gros différentiel, énormément d'écarts. Donc, la chance de pouvoir intégrer une entreprise, c'est aussi de pouvoir réussir son intégration. Vous arrivez dans un contexte que vous ne possédez pas, que vous ne comprenez pas, qu'on ne vous a pas vérifié dessus. La meilleure position, c'est beaucoup de silence, très peu de paroles et beaucoup de questions pour apprendre. Je vous répète, beaucoup de silence, l'observation et très peu de paroles, s'il vous plaît. Parce que vous êtes dans une phase d'observation d'entreprise, d'observation de votre département, d'observation des personnes qui travaillent dans ce département. Donc, ça ne sert à rien de venir étaler les muscles de vos études, de vos stages, parce que dans votre département, il y a des personnes qui ont 20 ans, 25 ans d'expérience dans le même secteur, dans la même entreprise peut-être. Donc, vous êtes là la première année en tant qu'observateur et c'est de l'apprentissage. C'est de l'apprentissage pur et dur. Il faut apprendre à se comporter avec les différentes caractéristiques des personnes, il faut se comporter avec le secteur et ses mots-clés, il faut apprendre les métiers d'entreprise, il faut apprendre le maximum de choses, le temps de pouvoir assimiler tout le contexte à 360° et là, vous pouvez commencer à produire, à vous réclamer, à proposer des idées, à forcer un petit peu, je dirais, entre guillemets, le passage à sortir de votre coquille. Donc, l'intégration, surtout pour les jeunes recrues, la première année, c'est beaucoup d'observations, beaucoup de notes, beaucoup d'apprentissage, beaucoup d'auto-formation, le temps de pouvoir s'accaparer tout le contexte.

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