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Balado documentaire

Balado documentaire

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Eudes discussed two anecdotes about his mental health struggles in school. In the first, he felt a lot of suffering at the beginning of his last year of high school. He started distancing himself from others, experiencing an identity crisis, and isolating himself. He felt like his feelings were not valid and lacked motivation in academics. In the second anecdote, Eudes talked about the stress and burnout he experiences in school, which impacts his mental health. He also mentioned that sometimes he avoids social interactions. Overall, his mental health affected his academic performance to some extent, but he did not seek professional help and eventually things improved. He believes schools should have better solutions for students with mental health issues and that hiring professionals might be more effective. Eudes never considered dropping out of school because he enjoys mental challenges. However, he acknowledges that many students struggle with their mental health and may miss schoo Donc, Eudes, pouvez-vous me dire deux anecdotes auxquelles vous avez fait preuve d'une mauvaise santé mentale à l'école? Oui, absolument. Premièrement, je dirais, probablement une des fois que j'ai senti le plus de souffrance de santé mentale, c'était probablement vers le début de ma dernière année au secondaire. Puis, c'était un temps où il y avait beaucoup de travaux à faire, il y avait beaucoup de nouveaux groupes d'amis. Puis, je me suis senti à un point où j'ai commencé à me distancer des autres et de moi-même. J'ai commencé à avoir comme une crise d'identité, tu pourrais dire. Puis, j'ai commencé à me perdre moi-même, à me questionner. Toutes les décisions que je faisais, je me demandais est-ce que c'est vraiment moi, les personnes que je passais mon temps avec. Puis, ça m'a lié à un point où je me suis un peu isolé. Puis, je n'étais juste pas le plus souriant que j'étais d'habitude, je dirais. Et quelles ont été les pensées que vous vous disiez lorsque vous n'êtes pas dans un bon état mentalement? Une des plus grandes pensées était que j'exagérais, que peut-être que ce que je pensais ou ce que je sentais n'était pas vraiment vrai. Je dirais que peut-être que je me sentais comme si mes sentiments n'étaient pas valides. Je me sentais comme si j'étais un petit bébé qui exagérait avec les situations que j'étais dedans, que je me sentais qui n'était pas aussi confortable ou je ne me sentais pas que j'étais content avec. J'avais l'impression que c'était vraiment une exagération de ma part. Et quelles sont des actions typiques que tu fais lorsque tu es malheureux dans ces situations-là? S'isoler, c'est définitivement une chose. Probablement manger moins bien, dans le sens que je ne vais pas manger mal, mais je n'aurai pas toujours le sentiment d'avoir envie de manger. Même si j'ai faim, je vais rester dans un coin et je ne vais juste pas bouger. Ça devient aussi la paresse et le sentiment de ne pas vouloir rien faire est pris dans une certaine situation. Et puis, à quel point votre mauvaise santé mentale a-t-elle affecté vos notes académiques? Pas grand honnêtement. Ça dépendait des cours, mais la plupart des cours, je n'étais pas mal stable. Mais j'étais rendu à un point où je ne donnais pas tout ce que je pouvais à mes cours. Alors, je n'étais pas au niveau que j'aurais pu être. C'était plus un peu moins d'effort. Puis, c'est comme si je n'avais pas envie de mettre l'effort. Je ne me sentais pas comme si c'était nécessaire, comme un « je m'en fous » type de sorte de pensée. Je pense que même toi, tu te rappelles que des fois, j'arrivais en retard en classe. Les matins, je me réveillais et je n'avais même pas envie de sortir du lit. Pensez-vous que cet état d'esprit a empêché d'interagir avec tes collègues de classe ou même des personnes dans ton entourage? Certaines fois, oui. C'était des choses simples quand même. Si jamais un ami m'appelait quand c'était tard pour jouer à des jeux, j'aurais évité ou je serais juste allé dormir au lieu de jouer ou de parler comme j'aurais l'habitude. De temps en temps, quand j'étais à l'école, au lieu de rester à la cafétéria pendant le dîner ou pendant ma période libre, j'allais à la bibliothèque seulement pour regarder mes vidéos ou faire des travaux. Socialement, c'était un temps plus bas pour moi. Et puis, quelles ont été les difficultés que vous avez connues lorsque vous avez cherché de l'aide? Est-ce que ça a été le cas pour toi? Par chance, ma situation n'était pas vraiment mauvaise. Je n'ai jamais vraiment cherché pour de l'aide. J'ai juste laissé le temps passer. Après un certain temps, j'ai rencontré ma copine. Ça a commencé à se passer mieux à la maison et aussi à l'école. C'était vers la fin de l'année. Tout s'améliorait, spécialement au dernier stage de mon année de deuxième année. Je dirais que comme c'était tous venus ensemble, au lieu que j'ai dû aller chercher pour de l'aide. Ma mère, si jamais j'avais des problèmes, elle serait définitivement là pour m'aider. Avez-vous reçu des critiques concernant ta mauvaise santé mentale venant de membres du personnel ou des élèves de ton école? Pas souvent, mais certaines fois, les personnes me demanderaient si j'étais OK. Peut-être qu'ils feraient la réalisation que je ne suis pas toujours là dans les moments où toutes les personnes sont en groupe, ou que j'ai une distance, ou que je ne discute pas trop. Peut-être que c'est quelque chose qu'ils auraient réalisé, mais ce serait très rare qu'ils critiquent vraiment. Pensez-vous que l'école pouvait trouver des meilleures solutions à ceux et celles qui ont une mauvaise santé mentale? Oui, mais il y a aussi une limite en même temps, où il y a des personnes qui ont besoin de l'aide, mais qui ne veulent pas de l'aide, et qui refusent d'aller chercher pour de l'aide. C'est un point où il y a seulement autant qu'une personne qu'une école peut faire. À un certain point, c'est vraiment des professionnels qui sont engagés envers leur carrière qui devraient être en train d'avoir ces situations. Alors probablement, ce serait mieux de peut-être, si les écoles devraient engager les personnes les plus professionnelles qui peuvent pour ces sortes de situations, peut-être que ce serait une meilleure solution au lieu d'utiliser le système de l'école. Parce que ce système ne fonctionne pas toujours le mieux pour les élèves. L'abandon de l'école a-t-il jamais été une option pour vous? Non, pas avec ma famille surtout. J'ai toujours eu envie d'être, comment je pourrais dire, j'aime les défis mentaux. Je n'aime pas vivre la vie sans avoir à vraiment penser à ce que je fais. Je ne dirais pas que j'aime beaucoup l'école, mais j'aime un peu l'idée d'étudier. Je n'ai jamais vraiment pensé à quitter l'école, mais ça m'est arrivé que la santé m'a causé ma performance ou mon envie d'être à l'école RISD. Pensez-vous que vous avez toujours une mauvaise santé mentale jusqu'à aujourd'hui à l'égard de ton travail, à l'égard de l'école, je veux dire? Pas aussi pire, mais ça m'amène à ma deuxième anecdote qui est qu'à ce point-ci que je suis à l'école, quand le travail c'est constant, il y a plein de choses qui vous envoient, il y a plein de choses qui vous donnent, ça devient stressant à un point où tu es fatigué, tu n'en peux plus, tu vois? Quand il y a tellement de choses qui viennent, tu arrives à un point où tu es brûlé, tu n'es plus capable de faire certaines choses. Quand tu es à ta limite, tu es à ta limite. Si tu continues, même quand tu es à ta limite, c'est là que ça commence à impacter la santé mentale. C'est ça, même dans d'autres élèves, quand ils viennent à l'école, souvent, tous les jours, chaque classe, la plupart du premier semestre, puis aussi vers la fin du premier semestre, puis les deuxièmes semestres, ils ne sont pas souvent là où ils ne viennent plus. Certaines choses comme ça. Merci beaucoup, Eudes, pour ces réflexions profondes et concises. C'était un plaisir de parler avec toi. Pas de problème.

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