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Jeep D

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Gisèle, the creator of Hachimbaïda, shares her journey of growing up in Cameroon and France before settling in Paris. She struggled to define her career path but eventually became an entrepreneur, working with artisans, couturiers, and entrepreneurs. Gisèle returned to Cameroon to find local artists and incorporate Cameroonian culture into her designs. She emphasizes using Cameroonian motifs on her textiles and prioritizes organic and sustainable production. Gisèle hopes to see more people wearing Stimbags, symbolizing a return to cultural roots and sustainable fashion. Alors je m'appelle Gisèle, j'ai 32 ans et je suis la créatrice de la marque Hachimbaïda. D'où je viens, je suis née et j'ai grandi une partie de mon enfance au Cameroun, à Yaboundé à la capitale, et une autre partie ici en France, à Pia de la Rochelle, avant de déposer mes valises en région parisienne. Je suis perdue, on va dire que le chemin a été complexe parce que la société veut se concentrer dans un schéma classique, faire des études, avoir un chemin de vie, et je dirais que oui le chemin a été complexe parce que moi de base j'ai fait des études de langue parce que j'avais à côté de ça une envie d'être dans l'armée de l'air et donc après j'ai fait des études de langue et on va dire que le défi on l'a décidé autrement parce que je me suis retrouvée sur Paris, dans une école de commerce, j'avais une volonté du coup de... En fait le nom de la marque est venu, c'est très évident, moi j'étais au Togo, le nom est venu et je ne pourrais pas l'expliquer mais c'était une évidence de dire ma marque elle s'appellera comme ça et aujourd'hui avec le recul je me rends compte qu'Asimba ils rentrent dans un langage commun et ça c'est beau parce que tout le monde arrive à prononcer, c'est pas un mot complexe à écrire et surtout ils parlent à la fois à des personnes qui ne comprennent pas ce qu'on va dire Asimba et ils parlent à la fois à d'autres qui ne comprennent pas ce qu'ils vont dire Asimbag, c'est génétiquement parlant. Administrativement parlant je suis auto-entrepreneur, personnellement parlant moi je dirais que je suis plutôt chef d'orchestre et j'ai eu du mal un peu à le définir parce que je ne connaissais pas un peu la passion que j'étais, j'aime faire plein de choses, je m'intéresse à la musique, à la littérature, je suis un peu partout et à travers le monde je suis nulle part à la fois et du coup oui aujourd'hui je dirais que je suis plutôt chef d'orchestre. Chef d'orchestre c'est un orchestre qui est quand même très dirigé mais nous vous dirons avec le regard extérieur une personne qu'on ne connaisse pas, on voit juste quelqu'un qui nous brise un peu les doigts dans tous les sens mais oui chef d'orchestre c'est un peu la définition que j'aurais de moi actuellement parce que je travaille avec des artisans, des citoyens, je travaille avec des couturiers, je travaille avec des entrepreneurs. Je suis écrite au Cameroun parce que je suis camerounaise donc je suis partie au Cameroun pour chercher des personnes qui pouvaient répondre à ce que moi je voulais en tant que fille, en tant que texteuse, en tant que femme de texteuse, femme de texteuse quand je travaillais sur internet. Donc je suis partie au Cameroun, c'est la partie la plus simple pour moi parce que c'est un pays que je connais, même s'il a évolué, il a changé, donc je suis partie au Cameroun et j'ai eu la chance de rencontrer du coup des abstinents et des citoyens là-bas qui eux créent leurs propres motifs et leurs propres dessins. Et pour moi, j'ai essayé d'apporter ce qui est un peu ma petite touche à moi en tant que personne qui vit hors du pays et qui a un autre regard et un autre regard au-dessus surtout, on va dire la mode. Il y a des penseurs que j'ouvrais personnellement, que j'ai utilisé pour les premières collections et aussi, il était important pour moi de rappeler, de ramener aussi la culture du Cameroun dans ce que je fais parce qu'en fait, c'est une décennie aussi pour moi en tant que personne. Ce qui fait que dans les collections que j'ai pu faire en tant que Camerounaise, les gens vont reconnaître les sociétés, mais en tant que personne de tous les jours vivant en France, ça va juste se voir, donc c'est beau et il est important de rappeler aussi les sociétés valorisations et la marque qui apporte à ces gens. La première collection, oui, c'était purement Camerounais parce que, comme je l'ai dit, je connaissais et j'avais mes repères là-dessus. Je visitais juste, donc c'était plus facile de commencer par quelque chose qu'on connaît, donc j'utilisais des textiles qu'on connaît. Même sur tous les produits que j'ai faits, je mets un point d'honneur à ne jamais utiliser les motifs parce que pour moi, les motifs du Cameroun sont très importants. C'est un langage aussi qu'on met sur les textiles et parfois, ils ont des significations à la fois religieuses ou religieuses, donc je mets un point d'honneur à ne jamais les utiliser et je les mets sur mes textiles, sur les articles. Et après, il se fait écrire tout ça. Et donc, sur les produits qu'on déclarait biologiques, le coton, on connaît un peu l'image qu'il peut y avoir du coton et ses consommations. Avec les certifications GOT et MZ1, j'ai la capacité d'introduire des produits à la personnalité. Le produit est beaucoup plus biologique et organique. Il y a une démunération qui est claire pour les personnes qui font ce travail. Le produit, ce n'est pas demandé à la nature de produire plus et surtout, augmenter de produire plus que ce dont on a besoin et ce qu'il en faut. Donc, je fais des petites productions pour que chaque personne qui porte une banane à Stimbag ou un sac, un tonne-bag ou les petits produits qui arrivent se disent qu'il y a beaucoup de personnes qui portent ce produit-là, ce motif-là. Du coup, c'est ça qui est important aussi. Ça me paraît clair dans ma tête, mais je dirais que j'aimerais croiser des gens qui portent des Stimbags dans la rue de plus en plus. Pour moi, ça voudrait dire que d'une manière ou d'une autre, ils adhèrent un peu aux côtés retour aux sources, les productions, et je pense qu'on fera ça, le point ou le point d'exclamation final à Stimbag.

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