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GREENSHIFT EP 1 TRY 4

GREENSHIFT EP 1 TRY 4

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Vincent, CEO of Métron, discusses his views on green technology and entrepreneurship in an interview. He mentions the importance of technologies with a high impact on reducing CO2 emissions and promoting renewable energy, such as mini nuclear reactors. He also talks about the complexity of measuring carbon emissions and the need for clear guidelines. Vincent explains that Métron helps industrial companies reduce their energy consumption and carbon footprint through data analysis. He shares an example of how they helped Chanel's glass bottle supplier reduce gas consumption by 27%. Despite facing challenges and doubts, especially during the COVID-19 pandemic, Vincent emphasizes the importance of adaptation and perseverance in entrepreneurship. Alors Vincent, déjà merci beaucoup de prendre du temps dans ton emploi du temps chargé pour venir dans nos bureaux, pour venir dans l'un des tout premiers épisodes du podcast Green Shift. Vincent on se connaît un petit peu, tu es un advisor chez Fingreen AI et tu es notamment le CEO de Métron qui est l'une des plus belles climat tech française on peut le dire. On va revenir un petit peu plus tard sur l'aventure Métron, comment est-ce que tu en es arrivé là, comment est-ce que tu es arrivé à monter cette boîte. Avant tout on pose une question à tout le monde, c'est si aujourd'hui tu devais remonter une entreprise au service de la transition écologique laquelle est-ce que tu montrais et évidemment tu n'as pas le droit de choisir ce que Métron fait. Je choisirais alors Fingreen AI. Ecoute si je devais reprendre aujourd'hui à zéro avec la maturité actuelle du marché et puis les enjeux qui ont quand même grandement évolué, c'était prévisible mais qui ont grandement évolué et puis qui deviennent de plus en plus impactant pour les populations. J'irais directement sur des technologies à très forte valeur ajoutée au niveau de soit la capture de CO2 soit la production des énergies renouvelables bas carbone du type SMR, je pense que j'irais sur les mini réacteurs nucléaires qui sont en train d'être bien mis en avant en ce moment, des technologies avec une barrière d'entrée quand même assez forte et en même temps un impact monstrueux s'ils réussissent à casser quelques barrières scientifiques qui restent encore à dépasser et je pense que c'est un segment qui vraiment doit se développer fortement voire même massivement et c'est un sujet qui m'intéresse beaucoup et que j'aurais fortement apprécié aujourd'hui je pense développer. Donc plus dans le hardware ? Oui plus dans le hardware que dans le software peut-être parce qu'aujourd'hui j'ai fait beaucoup de soft et que j'ai envie d'imaginer autre chose je sais pas si c'est de cette façon là mais je pense que vraiment si je devais repenser quelque chose aujourd'hui j'irais sur cette partie ARM parce que tu maîtrises du coup fortement les impacts que tu as en développant un produit qui va soit capter du CO2 soit éviter d'en générer c'est toi qui a la maîtrise donc du coup si tu en développe 1000, 10000, 1 million tu sais exactement quel impact tu vas avoir sur la planète et je trouve qu'aujourd'hui on arrive dans cette phase d'accélération où il faut qu'on arrive dans une maîtrise de ce carbone et donc du coup plus les technologies impactantes et maîtrisées plus je pense elle va avoir une très très forte valeur ajoutée sur le marché après aussi. Ok ça me fait penser il y a quelques jours on m'a parlé du scope 4 de carbone les émissions à éviter grâce à une technologie est-ce que tu en as déjà entendu parler moi c'était la première fois et qu'est ce que tu en penses ? Bien sûr j'en ai entendu parler à travers Catherine McGregor de la CEO d'Engie qui a fait tout un tout un article sur le sujet c'est un vaste débat c'est compliqué parce que le danger dans tout ça c'est aussi la démobilisation sur certains sujets donc en fait quand tu glisses sur le scope 4 tu commences à mesurer ce que tu as permis d'éviter et donc du coup là dedans il y a des flux dynamiques qui sont un petit peu complexes qui est tu évites à un certain moment ça veut pas dire que tu as un impact réel sur le co2 qui a un impact aujourd'hui donc du coup il ya toute une dynamique de flux sur le co2 qui est extrêmement complexe entre le scope 1 2 3 et après le scope 4 qui semble un peu décorrélé donc c'est un petit peu la même problématique qu'on a sur les puits de carbone ou les projets de compensation carbone scope 4 s'est mis un petit peu dans cette même ligne de débat il va falloir bien détourer le sujet pour que ça devienne crédible bon pour l'instant c'est des idées des idées qui font leur chemin mais il ya des pièges dans ce débat mais il va falloir qu'on ait une réponse claire sur le sujet pour l'instant c'est c'est encore un petit peu balbutiant comme comme beaucoup de choses dans dans cette industrie alors on a parlé de métron c'est une compagnie que tu as fondé toi même moi j'aimerais que tu nous expliquent bien sûr très très rapidement ce que ça fait mais aussi peut-être un moment un moment de doute ou une grosse erreur que tu as pu faire donc on essaie aussi de parler d'entrepreneuriat et peut-être à travers cette erreur nous raconter un peu la genèse et les moments où tu as dû un peu t'accrocher pour pour faire devenir un métron ce que c'est aujourd'hui alors je n'en choisir qu'un seul deux moments écoute déjà je pense que ce qui est important c'est c'est d'expliquer à tes auditeurs ce qu'est métron parce que tous ne le savent pas on accompagne depuis plus de dix ans maintenant les grands industriels donc là on peut citer des industriels comme danone des industriels comme certains groupes comme arcelor mittal et autres dans leur réduction de leur consommation énergétique et leur empreinte carbone ok donc nous on travaille surtout sur scopes 1 et 2 des industriels et alors au delà de ça on est allé beaucoup plus loin que simplement l'industrie parce qu'aujourd'hui on applique nos solutions aussi sur des grands bâtiments tertiaires des ports des aéroports et on gère en tout plus de 25000 bâtiments tertiaires en plus de tous les industriels avec qui on travaille donc c'est une solution qui devient une solution assez holistique sur la thématique et notre vision c'est vraiment l'optimisation opérationnelle de l'énergie du carbone donc être capable de dire à un instanté sur chaque molécule chaque électron qui rentre dans une usine comment il termine dans un produit et qui dû juste après va être envoyé vers un magasin par exemple alors je vais donner un exemple extrêmement concret qu'on vient de publier cette semaine on a publié des résultats assez incroyables avec le groupe poché et le groupe chanel donc chanel nos amis en relation avec un de ses sous-traitants qui s'appelle poché donc chanel a son scope 3 qui est l'ensemble de ses sous-traitants et fabricants de leurs produits et poché en fait partie poché fabrique des flacons de verre de luxe depuis 400 ans donc le chanel numéro 5 par exemple son flacon de verre c'est un flacon qui doit être extrêmement beau mais aussi extrêmement résistant et pour ça faut poché a développé des technologies depuis 400 ans qui marche super bien et alors nous on les a accompagnés poché grâce à chanel qui nous a mis en relation pour vraiment réduire leur consommation de gaz poché on travaille sur une partie du process qui permet de en fait solidifier le verre pour faire assez assez simple et ça consomme énormément de gaz et comme tu le sais avec la crise énergétique ça a été un moment un petit peu compliqué pour les industriels parce que tous ceux qui étaient dépendants du gaz ont vu des approvisionnements plus courts et en même temps un prix augmenté très fortement et on les a accompagnés et grâce à notre technologie on a réussi à baisser de 27% la consommation sur cette partie du process là ce qui a un impact en ce cas de assez fou et donc ça c'est ce qu'on fait quotidiennement partout dans le monde avec 10 filiales à travers le monde dans plus de 25 pays sur tout type d'industrie confondue et alors quand je me suis lancé là dedans à la base moi je viens pas du tout du monde de l'énergie et pas du tout du monde du carbone je viens du monde de l'informatique à la base je suis ingénieur en informatique et un ami me parle de la difficulté à relever des informations des sites industriels et à réussir à faire des bilans énergétiques intéressants puis on a cofondé ensemble cette société METRON et cette société elle a pris son envol assez rapidement même si le marché n'était pas du tout prêt on est très vite allé à l'international et on a très vite vu que nos solutions étaient porteuses dans les pays où l'énergie coûtait cher et où les industriels avaient besoin de solutions qui n'étaient pas si facilement accessibles sur leur marché donc très vite on s'est développé en amérique latine en asie et bien sûr on a continué en france à se développer alors des moments de doute il y en a eu à peu près toutes les dix minutes c'est normal je pense que l'entrepreneur de douter ça fait partie je pense du jeu celui qui ne doute pas stagne ou est inconscient c'est un peu des deux l'entreprenariat il faut une part d'inconscient surtout au début pour se lancer et puis après il faut être capable de douter pour pouvoir vraiment s'adapter au marché trouver son market fit et puis se développer et puis aller chercher l'extra mile qui va faire la différence avec les autres boîtes je pense que un des moments très très difficile que l'on a vécu ça a été pendant le covid où finalement là beaucoup de choses se sont arrêtées les industriels avaient d'autres contraintes que celle de l'énergie à ce moment là nos équipes étant toutes confinées on était à peu près présent partout dans le monde et on a eu des gros problèmes techniques avec nos sous-traitants informatiques en fait avec nos sous-traitants qui nous fournissait les serveurs il y a eu des pannes en fait assez importante et ces pannes étaient très compliquées à résorber pendant le covid parce qu'il n'y avait pas les éléments provenant de chine et puis les personnes qui pouvaient aller sur site donc du coup pendant trois mois à peu près de confinement on a dû survivre avec des serveurs à moitié bancale ça a été extrêmement compliqué des clients mécontents la reprise du service après derrière a été extrêmement laborieux parce qu'il y avait beaucoup de legacy et des difficultés et donc là très clairement il a fallu faire le tour de tous les clients en un et s'excuser réussir à communiquer le mieux possible mais ça a été une phase extrêmement difficile où on a perdu beaucoup de clients parce qu'ils étaient mécontents du niveau de service et ils avaient raison et l'objectif là dedans c'est toujours voir l'opportunité et de voir comment on va remondir de ça et comment on est reparti on a restructuré beaucoup de choses dans nos équipes techniques et puis surtout on a restructuré beaucoup de choses dans notre offre commerciale qui sont nos clients qui sont vraiment nos clients quels services on apporte comment on doit l'apporter et donc du coup profiter de cette grosse difficulté pour en faire un levier de performance et d'agilité de demain et c'est un peu ça dans toutes les difficultés qu'on essaye de passer avec avec Metron à chaque fois et en disant on en a vécu quand même pas mal à chaque fois l'objectif c'est de se dire quel est le bénéfice que je vais retirer de cette difficulté là comment voir ça comme une opportunité comme on est très présent en Asie il y a un truc que j'adore en Corée et en Chine qui est assez présent surtout en Chine bien sûr mais la Corée l'utilise beaucoup on opère beaucoup en Corée c'est que pour dans chaque menace on peut y voir une opportunité c'est d'ailleurs en chinois une terminologie assez similaire c'est le même mot donc dans la menace opportunité c'est la même chose c'est qu'une question de point de vue et donc ça c'est mon mindset depuis le début c'est à chaque difficulté chaque fois on met le genou à terre mon objectif c'est d'aller all in c'est de faire tapis et si ça doit aller au bout c'est à dire peut-être mal se finir ou bien finir à chaque fois j'ai pas de regret ça c'est le plus important et donc du coup si tu devais t'adresser à un jeune de 20 ans aujourd'hui tu vois qui voudrait lancer sa boîte qui voudrait oeuvrer pour la transition écologique qui n'a peut-être pas forcément les ressources pour aller dans du réacteur nucléaire quel conseil tu pourrais lui donner pas forcément une idée de boîte mais peut-être un conseil sur comment s'impliquer quand t'es jeune aujourd'hui dans la transition écologique et si t'aimes bien l'entreprenariat aussi je pense qu'il y a une convergence assez incroyable entre les enjeux planétaires actuels une génération je m'inclus dedans mais en dessous de moi et plus jeune et puis même des plus vieux extrêmement engagé un milieu associatif qui je pense se développe aussi énormément et qui est souvent la frontière entre l'industrie entre pardon l'entreprenariat l'associatif et puis des choses assez internationales parfois des associations qui du réseau social en gros bref et je pense que si on est jeune et qu'on ne veut pas se lancer dans le réacteur on peut tout à fait se lancer dans le réacteur nucléaire d'ailleurs ceux qui se lancent actuellement dans ces sujets là sont extrêmement jeunes et ont moins de 30 ans et du coup voient les choses complètement différemment et se mettent pas de barrières et donc je pense qu'il faut pas s'en mettre il faut vraiment pas s'en mettre c'est un milieu qui n'a pas de limites il y a tout à inventer le seul problème qu'il y a dans ce marché dans lequel on est c'est que tout le monde sait que ça va collapser car à un moment donné ça va être très compliqué personne ne sait exactement quand même si l'IPCC de GIEC nous dit que toute la science dit qu'on va arriver à des problématiques extrêmement fortes dans les 10 15 20 30 prochaines années donc on sait en fait on n'a peut-être pas envie de voir mais on sait peu de gens savent qu'il existe déjà beaucoup de solutions beaucoup de choses que l'on peut implémenter maintenant donc moi je me lancerai dans dans si j'avais là 20 ans ou 25 ans peu importe que j'ai un petit peu travaillé ou pas du tout peut-être que je me lancerai déjà dans une start-up existante si j'étais vraiment très jeune pour essayer de comprendre quelles sont les dynamiques les enjeux et j'ai plein de salariés chez METRON qui commencent chez METRON qui après se disent à chaque fois et je discutais avec un de mes salariés qui m'accompagnaient chez BFM TV hier parce qu'on parlait de son projet sur lequel il a travaillé il m'a dit moi demain ça me plaît de t'accompagner et d'aller sur ces sujets là parce que quand j'aimerais monter ma boîte j'aimerais je comprends les différentes dynamiques donc du coup c'est un milieu qui s'auto forme à devenir des entrepreneurs parce qu'il ya tout à inventer donc je me lancerai dans dans si c'était dans le software je me lancerai dans des applications dans des dans des systèmes qui permettraient de mieux comprendre les dynamiques sur les enjeux de carbone soit pour les visualiser soit directement pour agir dessus les chaînes d'approvisionnement ou de d'économie circulaire sont des sujets mais alors massivement intéressant et tout go to go est un super exemple mais il ya plein de choses à faire dans plein de domaines différents qui sont assez similaires sur le prêt sur la location sur l'échange le partage il ya des business model extrêmement fort qui comme à la vintage mais encore plus engagé au niveau local ou régional il ya des communautés à créer donc là il ya des choses qui sont vraiment à la croisement des chemins entre l'entreprenariat le réseau social et et créer des communautés locales qui peut être vraiment passionnant puis après je l'ai dit sur la partie un peu plus hardware il ya des trucs assez fous à faire d'ingénierie sur le captage du carbone c'est un enjeu massif sur le ministre le mini réacteur nucléaire ou sur même la fusion nucléaire bill gates investi des milliards c'est pas pour rien c'est que c'est des enjeux quand même assez colossaux donc il ya plein de choses très intéressantes à réaliser je pense que c'est dans ce marasme économique que beaucoup décrivent comme déprimant et difficile et froid parce qu'en ce moment on parle de beaucoup d'air glaciaire financière d'accès au capitaux complexe etc je pense que c'est exactement dans ces situations il faut penser à l'opportunité et non pas la menace complètement et moi j'aime bien dans notre discussion un truc que j'ai beaucoup aimé c'est ton optimisme et tu rencontres beaucoup de gens qui travaillent dans l'esg l'environnement l'écologie depuis longtemps et qui sont pessimistes même moi je dois avouer j'ai eu un moment où je me disais mais ça sert à rien c'est vraiment ça sert à rien la magnitude du problème est beaucoup trop grosse pour que l'on ait un impact même si tous les gouttes gouvernement s'y mettent est ce que ce serait assez voilà moi il ya un peu ce ce climat défaitiste que que j'ai pu apercevoir donc toi comment en travaillant voilà au plus proche des gros émetteurs t'arrives à toujours être optimiste sur le futur de la planète c'est peut-être une déformation j'ai peut-être tort d'être toujours optimiste le fait de d'être pessimiste en tout cas moi ne m'aide pas à avancer n'aide pas à créer n'est pas aller plus loin dans ce que je fais au quotidien c'est à dire que tout éteindre et puis s'enfermer et dire bon ma façon j'y arriverai jamais où on n'y arrivera jamais donc c'est pas la peine d'essayer pour moi c'est pas une option parce que 1 ça ne me ça ne m'épanouit pas il faut de toute façon trouver un écosystème dans lequel on peut s'épanouir alors on peut voir encore une fois toujours la menace la difficulté et elle est réelle je dis pas qu'on n'est pas conscient elle est réelle mais en même temps essayer de mettre en place des choses à mon échelle qui peuvent changer les choses et alors si t'es très ambitieux ce que j'étais plus jeune ce que je suis toujours aujourd'hui mais je prends un peu plus de bouteilles donc je me rends compte que c'est ça demande une énergie une patate d'enfer se dire que il n'y a pas de limite même là dedans même dans la transition écologique il n'y a pas de limite et que il faut y arriver et garder cette énergie à fond il ya un truc extraordinaire qui est je sais pas si tu as vu on a beaucoup on parle beaucoup en ce moment d'un cop 28 dubaï le meilleur exemple pour faire une cop 28 c'est super mais il faut pas stigmatiser à un moment donné de façon il faut inclure tout le monde dans cette dans cette transition mais ce qui est intéressant c'est une question qu'on m'a posé c'est regarde il ya plus de 2500 lobbyistes qui sont activement en train de travailler pour les groupes pétroliers à dubaï qu'est ce qu'on peut faire face à ça quoi c'est juste dément et on n'a pas les armes en gros façon et moi je le vois comme quelque chose d'extrêmement positif alors tout le monde regarde un petit peu bizarrement ok il a pété un plomb je le vois de manière très positive parce que je me dis si des groupes pétroliers sont en train de dépenser autant d'argent que ça coûte cher des lobbyistes même si ça brasse des milliards de pétroliers 2500 lobbyistes et qu'il y a une une forte croissance de ces lobbyistes ça veut dire qu'il ya une grande crainte s'il n'y avait pas de stress s'il n'y avait pas d'inquiétude il y en aurait deux de lobbyistes qui seraient là présent donc ça veut dire que là il y a une prise de conscience qu'on ne va pas pouvoir revenir en arrière que c'est très compliqué pour pour pour reculer et que finalement l'opinion publique les gens s'éduquent avance ils vont aller juste de plus en plus mettre la pression pour sortir des énergies fossiles donc je le vois comme si l'année pour la prochaine cope ils sont à 3500 aux 4000 ou même beaucoup plus ça voudra dire que ils ont vraiment peur et donc ça je le vois comme un signal très positif alors je dis pas que ça va résoudre le problème ils ont annoncé que on tiendra pas les 1,5 donc du coup il est sûr qu'on est en train de perdre des choses mais plus on avance dans le temps plus on voit quand même des accélérations et des pressions fortes donc ça c'est voir vraiment le côté opportunité puis j'ai deux filles donc du coup faut bien que je bosse à essayer de faire que ça soit un petit peu mieux pour elle ou moins pire parce qu'à mon avis sinon la crise d'adolescence et puis après je vais me faire démonter et elles auraient raison donc il faut trouver un moyen de les faire vivre dans un environnement qui soit un peu plus et qui soit sous contrôle plus tard je sais pas mais en tout cas plus sous contrôle toi t'es pas allé à la cope je suis pas allé à la cope non et pourquoi je suis avec toi ici je suis pas allé à la cope parce que plusieurs choses je suis estimé que c'était pas notre place mettrons que notre enjeu c'est une zone de lobby finalement la cope c'est donc il ya des lobbies c'est normal qu'il y en ait à la cope parce que c'est une zone fortement politique alors c'est un écosystème ça devient un endroit où on fait beaucoup de business aussi et donc du coup je juge pas du tout les personnes qui vont à la cope parce que certains ils développent beaucoup de business qui sont très bons pour la planète et il n'y a pas de souci avec ça simplement nous mettrons on n'y voit pas notre place dans ce que l'on fait déjà actuellement on est en train de faire des programmes extrêmement terre à terre sur la réduction des consommations énergétiques et de l'empreinte carbone dans les un an deux ans qui viennent la cope c'est comment réussir à mettre sous contrôle des choses qui vont se mettre en place prochainement mais qui ont un impact sur les cinq dix prochaines années et j'estime que chacun son rôle je ne suis pas lobbyiste pas pour l'instant en tout cas je pourrais peut-être le devenir dans le futur sur mais mais pas pour les groupes pétroliers je ne suis pas non plus jugeant sur ceux qui vont à la cope par contre j'en attends pas grand chose aujourd'hui parce que je pense que la difficulté de la cope c'est d'être capable de mettre d'accord la planète entière sur des choses où aujourd'hui la planète n'est pas égale à différents endroits je le vois on travaille au japon on travaille en corée on travaille en asie on travaille en amérique latine la maturité sur le sujet est extrêmement différent et donc du coup pour moi la cope c'est une sorte de zone où on vient mettre à niveau quasiment tout le monde les mettre en face des mêmes enjeux au même endroit et donc c'est nécessaire mais il va y avoir encore du travail et ça c'est le travail de tous les gouvernements de se mettre à niveau sur le sujet et d'être conscient des limites planétaires ça aujourd'hui encore des débats là dessus qui ne devrait pas avoir mais encore des débats et donc du coup là pour moi on devrait les laisser bosser tranquille sur le sujet et donc c'est pour ça que je n'ai pas été à la cope s'il avait été peut-être plus proche de paris j'aurais fait le déplacement parce que ça aurait pas été une énorme empreinte carbone pour nous mais là aller à dubaï pour pour finalement peut-être revenir dessus pour l'instant c'est pas notre objectif tu parlais ta fille on va parler un petit peu du futur mais si les filles exactement il ya une chose aujourd'hui qu'est ce qui selon toi on fait aujourd'hui qui paraîtra complètement fou pour ta fille dans 20 30 ans sa génération par exemple avant on avait le droit de boire au volant et pas de ceinture qu'est ce qu'on fait aujourd'hui dans nos habitudes de notre vie quotidienne ou dans 20 30 ans on va dire mais qu'est ce qu'ils faisaient quoi je pense qu'il ya plein de choses la première chose mais ça je l'ai fait dans ma thèse de doctorat et du coup ça fait longtemps que j'y pense c'est le jour où les véhicules seront totalement autonomes et du coup ils sont électriques et autonomes on est dans le rétroviseur on dit on va laisser une personne au volant conduire un truc de 1 tonne 5 avec ses dispositions de vitesse et peu importe tout seul dans sa bagnole à faire la queue les uns derrière les autres sur le périph pour pour pouvoir arriver au boulot et c'était autorisé c'était normal et en plus ça pollue et elle verra sûrement des véhicules beaucoup moins émetteurs qui seront à hydrogène à eau ou encore électrique pur et dur et il ya fort à penser que très rapidement pour obtenir des vitesses de croisière qui soit bonne pour l'environnement et qui soit maintenable aussi pour ne pas créer des embouteillages et autres il y aura des zones comme les autoroutes ou autres où ce sera du pilotage automatique et où il faudra être plusieurs dedans dans la voiture ça deviendra un salon sur roues en gros plus qu'autre chose et ça elle le connaîtra je pense et elle dira mais c'est dingue de confier ça tuer des gens physiquement ça ça permettait de polluer c'est un non sens total quoi il y avait un truc mais on n'avait pas la technologie pour pour le faire là où tu disais conduire au volant ou autre on avait la technologie pour dire c'est pas bien de conduire au volant on était pas conscient c'était pas dans la culture là on n'avait pas la technologie pour le faire donc ça va venir ça ce sera important ensuite il y aura autre chose si on arrive à décarboner une partie du transport aérien je pense que on regardera dans le rétroviseur les trajets qu'on faisait pour des week-ends pour des déplacements très très court de faire des vols de plusieurs heures très loin avec l'impact que ça je pense que dans le rétroviseur on dira mais on était complètement dingue mais ça on en a encore loin alors il existe maintenant le SAF donc c'est peut-être une sorte de fuel sustainable qui permet de voler de manière un peu plus propre mais ça reste encore complexe et que quelques premiers vols à 100% avec le SAF et encore comment il est produit ce SAF c'est encore un petit peu compliqué mais c'est mieux que rien mais très clairement la science dit qu'il va falloir prendre beaucoup plus le train et c'est très bien le train je le prends toutes les semaines tout le temps et moins l'avion et puis pour l'avion ce sera des déplacements plus longs je le prends encore pour métro parce qu'on a des finales un peu partout dans le monde et on a encore des sujets mais c'est vrai qu'il faut absolument qu'on signe des contrats et qu'on soit déjà sur des phases de décarbonation pour que pour que je fasse le voyage parce que sinon c'est un impact négatif donc je pense que ces deux sujets là le transport généralement je pense qu'il va beaucoup se métamorphoser et c'est là où il ya la principale source de décarbonation à créer c'est dans nos comportements de transport ça c'est un vrai sujet hyper intéressant on arrive déjà à la dernière question en fait j'avais j'ai une question et demi encore il y en a une qui m'intéresse un petit peu c'est juste parce que c'est des thèmes d'actualité est ce que métro vous utilisez le lire dans votre boîte ou est ce que vous comptez en implémenter prochainement alors oui alors ça dépend ce que tu définis dans hier parce que l'intelligence artificielle a quand même beaucoup de champs alors je pense que tu parles de l'IA générative peut-être pas que aujourd'hui l'IA générative mais c'est pas dit qu'on l'utilise pas demain par contre au sens général du terme oui on utilise énormément de machine learning ça au quotidien et on crée en fait des modèles dans notre dans nos outils qui nous permettent de comprendre les comportements énergétiques dans le futur faire des forecasts et ça ça demande des modèles assez précis et ce qui est intéressant dans ce que l'on fait c'est qu'on essaie d'ouvrir l'IA à nos clients parce que nos clients sont des industriels sont des ingénieurs sont des personnes qui connaissent très bien le process et donc du coup si tu leur dis voilà il va se passer ça la première question que la personne va te dire c'est pourquoi comment et en es-tu sûr donc c'est comment réussir vraiment à créer un modèle qui a du sens comment réussir à faire que ce modèle devient trustable qui devient vraiment on peut croire en ce modèle donc c'est ça c'est hyper important et le dernier point c'est comment être sûr que les résultats qui vont sortir de ce modèle je vais pouvoir les appliquer sur le terrain je crois ce modèle mais est-ce qu'il prend en considération tous les changements de process que j'ai fait etc et donc du coup pour ça il faut ouvrir il faut ouvrir les livres et donc nous on a opté pour une méthode où on construit les modèles avec nos clients pour que du coup derrière ils comprennent ce qui se passe ils savent que le résultat est concret on le teste sur des périodes de sept jours et plus etc et puis après on vient impliquer les optimisations qu'on a détecté avec notre technologie au compte-gouttes faire des tests de sensibilité puis on affine les modèles et on fait comme ça ça c'est une démarche qui marche très bien en industrie parce que les gars ont besoin de comprendre ce qui se passe en dessous ne peuvent pas prendre juste une black box et et dire ok je fais confiance du coup je vais allumer ma machine comme ça parce que si elle pète derrière la machine ça a des conséquences assez importantes sur la prod ou voir même des conséquences humaines donc on utilise oui au quotidien il y a mais il n'y a assez ce qu'on appelle white box donc pas pas les llm non comme il n'y a pas encore peut-être un jour peut-être un jour sur notamment la gestion de contenu sur l'intelligence humaine comment passer de un opérateur à un autre une information sur une optimisation énergétique garder ce contenu et qui soit contenu dans une sorte de energy manager virtuel qui répond aux questions est-ce qu'on a déjà fait ce type de projet oui oui je me rappelle en 92 on a fait un projet de ce type là ça allait donner tant de gains donc dans la gestion de contenu ça peut avoir beaucoup de sens ok passionnant encore une fois que dire c'est pas merci beaucoup vincent alors la toute dernière question si demain tu devenais président de la république ce qui est carrément probable quelle mesure tu prendrais jour 1 pour accélérer la transition écologique c'est une excellente question bon déjà quel job franchement c'est un ça un boulot ça un boulot monstre je pense que jour 1 sur la transition et écologique déjà j'irai je continuerai dans le sens de ce qui a déjà été mis en place sur sur le nucléaire je pense que la france a un parc installé qui est extrêmement puissant imaginer qu'on peut s'en débarrasser puis passer à autre chose dans les 20 30 ans à venir pour pour pour pour faire cette transition écologique c'est un non science scientifique technique et opérationnel donc moi je continuerai à développer des centrales nucléaires comme ça a été fait en tout cas pour la france métropolitaine clairement un développement du renouvelable sur tous les autres aspects pour venir compléter le mix ça c'est je pense essentiel je j'irai quand même sur beaucoup plus agressivement sur le transport je me ferai pas beaucoup de copains et peut-être qu'il y aurait beaucoup de gilets jaunes dans la rue mais je passerai directement toutes les autoroutes à 110 km heure c'est c'est pas grand chose ça a l'air pas grand chose comme ça c'est vrai que ça demande rien techniquement à faire mais c'est un impact monumental sur les émissions et aussi sur les vies que tu vas que tu vas gagner parce qu'il ya des gens qui vont pas mourir en passant à cette vitesse là donc de baisser la vitesse tu perds pas beaucoup de temps parce que c'est un mythe quand même sur un trajet tu dois perdre peut-être dix minutes en passant de 130 à 110 sur 150 kilomètres ou plus j'ai pas fait le calcul mais je me rappelle que c'était des choses dans mon code de la route qui était inscrit que conduire plus sobrement n'impliquait pas forcément beaucoup plus de temps perdu et surtout c'est hyper concret hyper simple facile à mettre en place et aujourd'hui sur le transport la seule chose qu'on te propose c'est de changer véhicule et de passer à l'électrique ça reste quand même aujourd'hui un bien de luxe tout le monde ne peut pas changer de voiture alors il y en a beaucoup qui devraient abandonner la voiture c'est dans certains cas pour ça il faut qu'ils aient les transports en commun qui soit à disposition donc moi je mettrai à fond l'axe sur le transport j'accélérerai j'accélérerai selon cet aspect première mesure on baisse la limitation de vitesse pour économiser du co2 carburant c'est direct c'est un impact fou et même sur la santé des gens c'est un impact dingue ensuite deuxième mesure parce qu'il faut toujours en faire deux trois deuxième mesure prête au jeu très bien exactement c'est accélérer à fond dans les transports ferroviaires donc RER métro tram tous les bus à haut niveau de service donc tous ces systèmes là dans les différentes grandes villes des plans de structuration dans les différentes régions qui permettent d'avoir vraiment de l'interville en bus en train qui soit qui soit bien bon de l'univers développé investir massivement dans le réseau ferré le renouveler le mailler de plus en plus donc l'objectif c'est qu'on n'ait plus besoin de faire de l'avion à l'intérieur de la france quoi il faut qu'on puisse avoir à trois heures de train comme on a entre marseille et paris un tgv il faut qu'on puisse rayonner comme ça à peu près de partout et là il ya encore des accords des zones qui sont mal desservies comme par exemple toulouse ou nice pourtant c'est des villes ou même toute la bretagne qui est quand même encore compliqué c'est il faut désenclaver ces choses là c'est bon pour le business mais aussi c'est bon pour la planète et puis après le troisième point que je je pousserai ça serait de réellement motiver les gens à faire des économies d'énergie ce qu'on raconte très très peu dans les accords de paris c'est que pour arriver à 1,5 degrés ce qui semble compliqué mais donc du coup à deux ou autre c'est que tu peux déployer autant de renouvelables que tu veux tu peux développer du nucléaire du renouvelable tout ce que tu veux il faudra quand même aller chercher 40% d'économie d'énergie donc tu peux tu peux rien faire sans et aujourd'hui on a des super spots télévisés qui nous dit c'est automatique baisser la lumière et puis économiser 10% demain je pense que ça serait intéressant de motiver les gens par un retour financier si vous faites ça et qu'on est capable de le voir sur la facture une baisse d'impôt quelque chose qui nous permettent réellement de motiver les gens et tu verras que ça marchera vraiment super bien parce qu'ils feront des économies en plus ils gagneront de l'argent dessus et ça c'est tout un tas de centrales nucléaires à ne pas développer donc c'est forcément à la fin de l'argent dans les poches de l'état et ce serait trois trois trois mesures phares à mon avis il y aurait beaucoup de gens dans la rue c'est pour ça que je prendrais pas le taf mais on sait pour qui voter au moins comme ça tu relances aussi toute l'industrie autour de ça écoute vincent merci beaucoup merci à la fin merci d'être venu franchement alors des premiers invités de green shift donc voilà bon courage surtout et bonne chance pour mettre en merci à toi et puis longue vie du coup à green shift et j'espère que ça aura plu à tes auditeurs merci beaucoup merci à toi

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