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Un roman qui donne envie de lire la suite, suspens dans les relations humaines... il y a une suite. Achetez ce livre très agréable. Ecrit par AVRIL SALOME, publié chez ANOVI Maison d'édition.
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Un roman qui donne envie de lire la suite, suspens dans les relations humaines... il y a une suite. Achetez ce livre très agréable. Ecrit par AVRIL SALOME, publié chez ANOVI Maison d'édition.
Vince is a young swimmer who is determined to succeed in his sport. Despite facing tough competition and his mother's constant criticism, he remains focused and determined. He begins to realize the manipulative tactics of his mother and decides to protect himself by distancing himself emotionally. However, when his mother decides on his future path of attending a military school, Vince is unsure and conflicted. He considers running away but ultimately decides to stay and face the challenges ahead. Vince courba, toucha du bout des doigts ses orteils et visa la surface de l'eau. Il était prêt à s'élancer du plongeoir de la cinquième ligne du bassin. Il devait à tout prix faire une performance pour que l'empreneur l'inscrive aux prochaines compétitions nationales. Il pratiquait la natation depuis ses plus tendres années. À l'âge de dix ans, Vince avait intégré la section régionale du collège en sport-études-natation. La brasse était sa nage fétiche, mais pour les compétitions, il nageait surtout le crawl. Il resta concentré sur ses mouvements. Son corps glissait à la surface de l'eau, le rythme était cadencé, ses poignets glissaient juste sous le niveau d'eau. Depuis qu'il concourait dans les grands bassins, il sentait sa résistance à l'effort. Lorsqu'il leva le bras pour marquer son arrivée sous le plomb, Vince leva la tête et comprit qu'il ne serait pas sélectionné. Il sortit du bassin, aperçu sa mère qui discuta avec l'entraîneur dans les gradins. Vince n'entendait pas leurs conversations, mais connaissait sa mère. Elle était en train d'insulter le sélectionneur. Elle ne manquait jamais une occasion d'être odieuse. C'était systématique lorsqu'il s'agissait de discuter de l'avenir de Vince. Chaque jour, il était le premier dans l'eau, ne comptait pas les kilomètres de nage. Au début, la réussite avait été plutôt facile. Les premières sélections étaient encourageantes, mais depuis son immersion en grand bassin, la concurrence était plus rude. Les entraînements s'enchaînaient, mais les résultats n'étaient pas probants. Même en crawl, la nage la plus rapide, il était régulièrement distancé par les camarades de son propre club. Vince y vait toute la semaine à l'internat, bien que celui-ci soit quelques centaines de mètres à vol d'oiseau de la maison. Sa mère avait voulu cette séparation, l'estimant indispensable à la réussite de son fils. Ainsi, Vince ne garda pas de bons souvenirs de cette période scolaire. L'entraîneur était intransigeant. De plus, les repas de cantine, les soirées dans les chambrets restaient des moments tristes. Dans ce contexte d'échecs, Vince préférait souvent s'isoler. Il évitait le plus possible le regard de ses camarades. Il vivait leur présence comme une promiscuité imposée. Au-delà de ses difficultés, il se sentait différent. Il aurait aimé être indépendant, libre. Il avait l'impression de s'ennuyer avec les jeunes de son âge. Ils ne partageaient pas leurs jeux. Leur plaisanterie ne le faisait jamais rire. Vince aimait lire, préférait les documentaires aux films d'action. Dans son cerveau, les idées bouillonnaient. « Ils te croiront des daigneux. Il faudrait peut-être aller vers eux », entendit Vince dans son esprit. Une petite voix intérieure l'interrogeait régulièrement. Elle est apparue alors qu'il doutait de lui. Il appréhendait les épreuves sportives. L'insouciance commençait à disparaître dans l'esprit du jeune adolescent. Il aurait aimé être plus apaisé, mais n'y parvenait plus. Cette petite voix, qui s'immisçait de plus en plus souvent dans son esprit, l'agaçait. Il la surnomma Narcisse, lui qui voulait se montrer impénétrable. Le week-end, il rentrait chez lui. Sa mère attendait son retour pour commenter ses résultats en remarques acerbes. Pour préparer ses reproches, elle avait l'habitude d'appeler l'entraîneur avant le retour de Vince. Elle savait ainsi comment l'atteindre sur ses dernières contre-performances. L'entraîneur est un homme bienveillant, fier des progrès de ses enfants malgré les enjeux de la Fédération Nationale. Toujours à la recherche de nouveaux talents. Il devait sans cesse jouer à l'équilibriste. Il avait d'autres chats fouettés que de s'intéresser aux désirs de parents qui croyaient tous en leur fils. Il les écoutait poliment, mais il devait uniquement repérer des adolescents susceptibles de progresser rapidement et devenir des champions. Il était alors intraitable. Vince avait encore l'espoir d'adoucir les propos de sa mère. Revenir le week-end aurait dû être un moment de plaisir. Le samedi, de retour à la maison, Vince espérait pouvoir s'affirmer. Alors que sa mère exprimait une fois de plus son mécontentement à son retour, Vince, confiant, protesta. Sa mère asséna à son fils de reproches plus humiliants que jamais. « Tes sélections, personne n'y a jamais cru ! » Elle entama alors un monologue et finit par conclure. « Encore une fois, si tu étais un peu moins médiocre, c'est une question de volonté. Quand on veut, on peut ! » À ce jeu diabolique, elle était l'éternelle gagnante. Vince ne répondit plus, s'enfermant dans son silence. Pourquoi n'arriverait-il pas à réagir ? Il préféra quitter la cuisine et rejoindre sa chambre, seul endroit où il pouvait être tranquille. Allongé sur son lit, perdu dans ses pensées, Vince entendit Narcisse. « As-tu réalisé combien tu crains son verdict ? Tu ne pouvais pas être dans les bassins cette semaine. Tu étais malade. L'entraîneur n'a pas voulu que tu enfiles ton maillot. Vince sentait sa fragilité, son manque d'estime de lui, à travers l'aigreur des propos de sa mère. En effet, pourquoi n'avoir pas réagi alors qu'elle l'insultait injustement ? Il n'avait pas su remettre le vrai sujet au cœur de la discussion. Sa mère ne s'intéressait pas à son fils, mais à ce qu'il représentait. Il détestait sa vulnérabilité et sa voix. Je ne sais pas pourquoi elle est éternellement en colère contre moi. Tu ne peux pas t'opposer à elle. Elle te démontrerait aussitôt que tu n'es pas digne d'être son fils. Si tu essaies de te défendre, elle te reprochera de lui manquer de respect. » Vince prenait peu à peu conscience des manipulations insidieuses de sa mère. Il était son objet. En effet, elle n'avouerait jamais qu'elle était loin d'être une mère parfaite. Vince jura pourtant qu'il trouverait le moyen de se protéger de ses reprobations blessantes. Il décida de répondre à ses sarcasmes par le silence et de la fuir dès qu'elle insisterait. Ce fut son premier serment pour tenter de sortir de sa dépendance. Il devait se fabriquer une solide armure. Vince appliqua la méthode. Dès les premiers silences, la réaction fut immédiate. Elle en devait encore plus fourbe. Vince, très jeune encore, avait alors du mal à imposer sa volonté de quiétude. Elle criait. Les reproches étaient encore plus acides. Vince essaie ensuite la bienveillance. Il compenserait peut-être le manque d'affection entre ses parents. Sa mère, attendrie par les preuves d'amour de son fils, serait plus complaisante. Il se rendrait utile dans la maison. Il proposerait de faire les courses plutôt que de rejoindre ses copains. Elle resta implacable et fut d'autant plus méprisante. Vince se replia sur lui-même, préférant se dire qu'il était incompris. Sa solitude était immense. « Tu as beau chercher une solution, tu ne pourras pas dépasser sa rancœur et sa jalousie. » Narcisse revenait à la charge dans les échanges perpétuels, de jour comme de nuit. Il ne dormait plus. Vince se demanda s'il ne devenait pas fou. « Je n'arriverai pas à la changer, s'avoua-t-il modestement après une nouvelle salve de reproches. » Il avait les yeux pleins de larmes. « C'est impossible et tu te rends coupable inutilement, » complétait Narcisse. « C'est le rôle d'un fils d'être attentif à sa mère quand elle ne va pas bien, » se conforta Vince. « Tout dépend de sa mère. Tu es sa victime. Il te faut trouver un moyen de te faire confiance, mais sans elle. » « Elle s'applique tellement à me calomnier. Elle doit avoir raison. » Vince passait d'une pensée extrême à l'autre. Le verdict tomba. Un courrier du collège officialisa les difficultés de Vince, au point qu'il était préférable de trouver une nouvelle orientation. Vince ne pouvait plus participer aux compétitions. Il ne serait pas sélectionné pour les championnats. Même en âge relais, il n'avait plus sa place. La situation à la maison devint intenable. Vince s'échappa de plus en plus de la réalité quotidienne. Il n'avait aucune idée d'avenir en dehors du sport et tout particulièrement de la natation. Les études scolaires l'intéressaient en général. Il aimait les mathématiques et la littérature, mais de là à se décider pour un métier, peut-être professeur de sport. Bien sûr, ses incertitudes furent un merveilleux terrain de jeu pour sa mère. Un jour, elle annonça alors qu'elle débarrassait la table. « Le directeur du lycée militaire est d'accord pour te voir. Tu as intérêt à être admis. » De quoi parlait-elle ? Le mot « militaire » finit par résonner dans sa tête, et Vince comprenait alors qu'elle avait choisi pour lui la suite de ses études. Pourquoi militaire ? Il essayait de cacher sa surprise. Il fallait surtout ne pas rentrer dans la discussion. Elle s'était chargée de présenter les choses de manière à créer beaucoup d'interrogations. Il aurait été facile de tomber dans le panneau. Pourquoi douter de son admission ? Vince força à préserver son calme, malgré sa curiosité d'en avoir davantage. Il travaillait son masque à présent devant elle. Il apprenait à prendre son temps pour répondre, et ne montrait plus la moindre émotion sur son visage. Son regard devenait vide de toute expression. Une fois seul dans sa chambre, il réfléchit. « Mes études militaires, je déteste la guerre, j'ai peur de la mort. » L'envie de fuguer le tarauda. Mais pour aller où ? Il ne voulait pas prendre le risque de devoir revenir ensuite. C'eût été trop humiliant. Pourquoi son père ne réagissait-il jamais ? « Il a peut-être peur, s'interpose un artiste. » Peur de quoi ? Il a choisi cette femme. Il a dû être déçu. Il doit avoir eu envie de la quitter, mais il ne l'a pas fait. Il a préféré renoncer plutôt que de choisir le conflit et le regard des autres. Le père de Vince était ambulancier. Il n'était pas très présent à la maison. Il préférait toujours prendre le service d'appel d'urgence en fin d'après-midi et de nuit. Une fois le patient transporté jusqu'à l'hôpital, il arpentait les rues illuminées de la ville, particulièrement le bord de mer, qui offrait une vue magnifique. Tout le long de la digue s'alignaient les bars et restaurants aux enseignes colorées. Il finissait par rentrer se coucher au petit matin. Dans la journée, dès le réveil, il s'empressait d'aller jardiner, rentrer à l'heure du déjeuner, puis retrouver quelques collègues pour une partie de carte avant de reprendre son service. Il n'avait jamais son mot à dire de toute façon. Il ne serait d'aucune aide pour Vince. Un samedi, alors qu'il était attablé pour le repas du midi, la mère de Vince claironna. Elle avait un sourire adieu. C'était plutôt rare. « Ta convocation pour le lycée militaire est arrivée, Vince. J'espère que tu te montreras à la hauteur cette fois. » Vince ne répondit rien. Il savait trop bien le plaisir dont elle jouissait lorsqu'elle était provocatrice. Elle avait du mal à cacher son sourire dans ces moments-là. Elle regarda son père pour reprendre son souffle, mais sa vue lui donna la nausée. Tant qu'il le trouvait lâche à présent, il prouvait au plus profond de lui une colère immense. Il aurait aimé les rejeter tant qu'il les détestait. Il les avait surnommés « Folcoche et Pénardier ». Quel assemblage ! Il n'avait pas d'amis pour se confier. De toute façon, il lui aurait été impossible d'exprimer toute la colère accumulée au fond de son être. Elle enseignait pendant près de vingt ans les équipes de cadres dans les hôpitaux. Elle a observé les attitudes d'hommes et de femmes en situations relationnelles et émotionnelles difficiles. Experte en coaching, elle a guidé des managers pour le mentorat. En nous plongeant dans l'histoire de Vince et Alice, entremêlant faits réels et récits imaginaires, Avril Salomé aborde un de ses thèmes favoris, les répercussions de la cruauté dans les relations humaines. Elle propose à travers son roman des analyses comportementales et des réponses guidées par la bienveillance dans le développement personnel. Vous trouverez ce livre dans toute bonne librairie. Vous pouvez le commander. Maison d'édition à Novi. Avant que le coq chante, tu m'auras renié trois fois. Merci à Avril Salomé.