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Martin Luther King Jr.'s speech at the Lincoln memorial in 1963 called for an end to racism and violence in the United States. He fought for civil rights for Black Americans without using force. However, he was assassinated in 1968, leading to racial tensions and conflicts. The film "Chien blanc" explores the impacts of racism in American society and questions the role of white supporters of the Black cause. The narrator did not enjoy the film because they found the representation of racism strange and illogical, particularly in the way it was portrayed through the behavior of a dog. They also felt that the white characters in the film were not representative of the entire white population in America. Overall, they felt that the representation of racism lacked clarity and logic. Enregistrement de l'appréciation du film « Chien blanc » par Alexandre Villeneuve « Je rêve que mes quatre petits-enfants vivent un jour dans une nation, d'où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère. » Prononcé devant le mémorial de Lincoln en date du 28 août 1963, ce discours prônant la non-violence et l'abolition du racisme aux États-Unis marqua le monde tout entier par sa symbolique forte et par sa promesse d'un avenir meilleur pour les Noirs. L'homme qui en est à l'origine, un pasteur de l'État de Géorgie reposant au nom de Martin Luther King Jr., entra dans les annales de l'histoire pour son opiniatreté et sa détermination à vaincre ce mal que tous considéraient, jusqu'alors, comme normal. Fortement engagé et persuadé de pouvoir changer la condition des Noirs sans que l'usage de la force ne soit nécessaire, le jeune Américain fut le fer de lance de l'évolution des droits civiques des Noirs aux États-Unis. Cependant, son engagement et sa ferveur militante lui attira autant de supporters que de détracteurs, et ce sont ces derniers qui parviendront, le 4 avril 1968, à obtenir le dernier mot en assassinant Martin Luther King. Et c'est dans ce contexte, dans cet Amérique au bord de la guerre civile et déchirée par les conflits raciaux, que prend place le film Chien blanc, un drame dans lequel il nous sera possible de constater les impacts du racisme sur la société américaine et de nous questionner sur la pertinence de l'intervention des Blancs supportant la cause des Noirs dans ce contexte. Ainsi, c'est alors qu'il m'était posé de répondre à la question suivante, soit si j'ai apprécié le film Chien blanc d'Anaïs Barbeau-Lavalette, la réalisatrice du film, j'ai bien peur d'en décevoir plus d'un en affirmant que le film n'était pas à mon goût, car, en effet, j'ai trouvé bien étrange la façon dont le concept phare du film sur le racisme nous a été représenté. Effectivement, je fus fortement troublé par les perspectives avec lesquelles la réalisatrice a choisi de nous représenter le rapport au racisme entre les personnages. Par là, j'entends que le prisme par lequel certains personnages de l'oeuvre perçoivent le racisme et comment le titre se le représente m'apparaît comme au mieux comique et au pire impertinente. Par exemple, le personnage principal du film, le célèbre écrivain français Romain Garry, basera une bonne partie de son analyse de sa conception du racisme entre les êtres humains sur les observations qu'il tirera du comportement du chien que sa famille et lui avaient adopté au début du film, ce qui est, vous en conviendrez, quelque peu coquet, compte tenu du fait que lorsque l'on désire tirer les conclusions entre deux groupes d'êtres humains, il est normalement pris pour acquis que nous devons baser notre jugement sur le comportement d'être humain plutôt que sur celui d'un chien entraîné à chasser et attaquer les Noirs, donc conditionné de façon palovienne à agir selon une seule ligne de conduite bien précise. De la même façon, je considère le nombre de personnages blancs dans l'œuvre trop peu suffisamment élevés et trop peu variés pour que leur point de vue soit convenablement représentatif d'un groupe tout entier. En effet, alors que, dans le film, la communauté Noire est représentée sous toutes ses facettes par les mouvements pacifistes lancés par Martin Luther King, par le groupe des Black Panthers et par les Noirs habitant les bas quartiers, les Blancs sont, quant à eux, représentés à 90% par deux membres de la haute bourgeoisie ne manquant absolument de rien et vivant dans une immense maison éloignée de tout quartier populaire, ce qui est, vous en conviendrez encore une fois, est le commun de toutes les personnes blanches aux États-Unis. Pour terminer, je ne dis pas que le film était mauvais, mais seulement que la façon dont le racisme y a été représenté n'était pas bien limpide et manquait quelque peu de logique.