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The main idea of this information is about the importance of reconciliation and forgiveness in our relationships. It emphasizes the commandment to reconcile with one's brother and the difficulty of truly understanding and practicing forgiveness. The speaker highlights the connection between reconciliation with others and reconciliation with God, stating that the Lenten season is a time for both. The message encourages listeners to open their hearts, prepare for the coming of the Lord, and seek forgiveness from others. It emphasizes the power of love and forgiveness in transforming both individuals and the world. The speaker urges listeners to embrace the supernatural act of forgiveness, even when it is challenging, and to rely on the love of God to find the strength to forgive. The importance of practicing forgiveness and reconciliation is emphasized, as it is seen as a reflection of the love of God and a way to experience His love in our lives. The speaker concludes by encouraging lis La minute spirituelle, hashtag 2, consacrée à la liturgie du jour, va d'abord te réconcilier avec ton frère. Frère et sœur, bonjour. Aujourd'hui, l'évangile de ce jour nous fait un commandement, va d'abord te réconcilier avec ton frère. Va d'abord te réconcilier avec ton frère, c'est d'abord un ordre, c'est d'abord une injonction, une injonction du cœur, du corps, de l'âme et de l'esprit aller justement vers nos frères et de leur dire un mot très simple, pardon. Ce mot très simple est pourtant un des mots les plus compliqués à prononcer, pardon. Mais qu'est-ce que ça veut dire, pardon ? Est-ce simplement le fait de se réconcilier avec quelqu'un ? Est-ce simplement le fait de pardonner, c'est-à-dire dire à l'autre, ok, je passe l'éponge sur ces péchés-là ? Non, ça va encore plus loin. Se réconcilier avec son frère, c'est-à-dire réconcilier, ça vient d'un mot simple, concilier, c'est-à-dire faire ensemble malgré nos différences. Et le pardon, c'est cette forme de réconciliation, c'est ce mot magique qui va dire, écoute, j'ai fait une bêtise et je te demande pardon. Matthieu au chapitre 22 et au verset 37 nous dit, tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit et tu aimeras ton prochain comme toi-même. Si donc nous ne sommes pas capables de pardonner aujourd'hui, quand est-ce que nous serons capables de le faire ? Ces deux commandements n'en font en fait qu'un seul. Et le carême est avant tout aussi ce temps de réconciliation avec Dieu. En ce vendredi, il est temps de se réconcilier avec nos frères, il est temps de se réconcilier avec ceux qui font notre force et ceux qui nous aident à avancer dans la vie. Pourquoi ? Et bien pour des raisons tout simples. Nous devons ouvrir nos cœurs, nous préparer à la venue du Seigneur qui va se faire corps et sang pour nous. Le Seigneur qui va se mettre sur une croix et qui va du haut de cette croix nous absoudre de nos péchés. Et pour nous absoudre de nos péchés, il faut que nous puissions être ouverts à Lui. Et c'est toute la beauté, toute la magnificence du sacrement de réconciliation de l'église catholique, c'est justement que ces gens puissent aller vers Dieu et puissent avoir ce pardon de Dieu. Ce pardon que nous pouvons tous et toutes exercer, même si nous ne sommes pas chrétiens, même si nous ne sommes pas catholiques, que nous pouvons avoir, que nous pouvons faire. Et c'est un acte du cœur, c'est un acte du corps de dire pardon à l'autre, pardon pour ce que je t'ai fait et je te pardonne pour ce que tu m'as fait. C'est le fondement même, chers frères et sœurs de notre Notre Père, quand nous disons pardonne-nous nos offenses, quand nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Oui Seigneur, aujourd'hui nous décidons de pardonner à ceux qui nous ont offensés. Saint Cyprien de Carthage, dans l'Oraison dominicale, disait, le Seigneur veut que ses enfants soient unis par les liens de la paix et de la concorde. Il veut qu'ils persévèrent dans cette charité qu'ils tiennent dans leur sacerdoce, dans leur seconde naissance. Nous donc, qui sommes les fils de Dieu, persévérons dans la paix qu'il nous a laissées et puisque nous n'avons qu'un seul esprit, n'ayons qu'une seule pensée et un seul sentiment. Le Seigneur n'accepte pas le sacrifice de celui qui conserve dans son cœur des sentiments de haine. Il est loin de l'autel. Il lui ordonne d'aller se réconcilier avec son frère et de revenir ensuite lui adresser des prières inspirées par l'esprit de charité. Alors oui, la réconciliation avec nos frères est difficile et c'est peut-être faute, ce n'est peut-être pas faute plutôt d'avoir compris qu'elle est en fait surnaturelle et que c'est un acte qui dépasse l'entendement humain. Oui, nous tenons la paix et la concorde entre nos mains et c'est là notre seconde naissance. Et lorsque nous pourrons dire pardon, lorsque nous pourrons dépasser nos querelles, à ce moment-là nous pourrons aller de l'avant. Tant que l'amour de Dieu n'aura pas l'emprise sur votre cœur et que vous ne voudrez pas l'apaiser en pardonnant votre ennemi, soyez assurés que vos vertus ne seront pas vertus, ou si elles le sont, ce seront des vertus païennes et barbares, ce seront des vertus mortes et sans l'âme de la charité. Tout cela ne vous servira qu'à une plus grande confusion et peut-être à une plus grande condamnation si vous n'y prenez pas garde. Ce ne sont pas mes paroles, ce sont celles d'Étienne Minet dans la pratique solide de l'amour de Dieu. Car oui, pardonner c'est avant tout exercer l'amour de Dieu. L'amour de Dieu que nous recevons tous et toutes dans notre vie. L'amour de Dieu que nous recevons et que nous voulons pratiquer au monde entier. L'amour de Dieu qui fait de nous des êtres pleins et entiers. L'amour de Dieu qui est une force qui nous dépasse. Comment est-ce que je peux aller pardonner à mon frère ? Comment est-ce que je peux aller pardonner à mon prochain, à ce mendiant, à cette personne qui est en face de moi alors que moi-même je n'ai pas la force dans mon sein ? Le Seigneur nous donne justement cette force. Le Seigneur nous aide et nous fait avancer dans ce chemin-là. N'ayons pas peur de trébucher aussi sur cette route-là. Car si nous pardonnions à tout le monde, si nous respections notre Père, au fond, est-ce que nous saurions qui nous sommes ? Est-ce que nous aurions besoin de l'amour de Dieu ? J'aime à dire que si les personnes n'ont pas besoin de l'amour de Dieu, elles ne doivent pas aller à l'église. L'église est faite pour les pécheurs, est faite pour ceux qui ont besoin de l'amour de Dieu et qui ont besoin de se sentir entourés de cet amour, de cet amour intarissable, de cet amour insaisissable et de cet amour qui nous dépasse, qui me dépasse personnellement et dont pourtant j'ai fait l'espérance de très nombreuses fois. Alors si même moi, si même vous, alors que nous sommes croyants, nous n'arrivons pas à expérimenter cet amour, comment pouvons-nous dire aux autres non-croyants qu'il faut qu'ils expérimentent cet amour avec nous ? Et bien pour une raison toute simple, c'est que si cet amour-là, nous la partageons, si nous sommes naturels, je ne dis pas surhumains, je dis bien si nous sommes naturels, si nous sommes chrétiens, et bien vous verrez que cet amour, ce pardon va se répandre comme une traînée de poudre. Car oui, ce sont nous, les hommes et les femmes de ce monde, qui avons le pouvoir de faire changer les choses. Si nous nous levons demain pour dire non à la guerre, les armes se tairont. Si nous nous levons demain pour dire non à la pauvreté, la pauvreté disparaîtra. Si nous nous levons demain pour dire stop à tout ce qu'il se passe de mal dans ce monde, alors nous aurons gagné. Je ne vous demande pas d'être des grenouilles de bénitier, je ne vous demande pas d'être des dévots qui ne voient finalement qu'une croix dans une église et rien d'autre autour. Oui, hors de Jésus point de salut, mais est-ce pour autant la raison pour laquelle les autres ne peuvent pas être sauvés ? Dieu est amour, et même si vous n'êtes pas avec lui, vous pouvez être sauvés si vous pratiquez toutes les vertus logales et toutes les vertus enseignées par le sacrement de l'église. Que l'amour de Dieu est l'emprise de votre cœur. C'est l'effet du baptême, le secret de toute réconciliation fraternelle. Nous sommes parfois impossibles, alors oui, il faut se tourner vers ceux qui nous font du mal. Mais nous sommes tous capables de nous tourner vers Dieu, et humblement dans le silence de notre cœur, lui dire, Seigneur Jésus, donne-moi la force de dire pardon. Parfois, tu cherches à donner quelque chose à l'indigent, mais tu n'as pas de quoi. Or, en fait, tu as tout ce qu'il faut. Tu as tout ce qu'il faut pour pardonner au pécheur, et autant que tu le veux. De l'or, de l'argent, des vêtements, du blé, du vin, de l'huile, il peut arriver que tu n'aies pas de quoi en donner au pauvre. Mais pour ce qui est d'aimer tous les hommes, de vouloir tous les autres ce que tu veux pour toi-même, et de pardonner à tes ennemis, jamais tu ne pourras t'en excuser, car si dans ta cave ou dans ton grenier tu n'as rien que tu puisses donner, tu peux sortir du trésor de ton cœur quelque chose à offrir, nous disait saint Césaire d'Arles dans son serment numéro 38. Oui, le pardon, oui, l'amour, c'est quelque chose que nous avons en nous qui est intarissable. Intarissable parce que nous l'avons en continu, parce que c'est là notre nature d'humain d'aimer les autres par définition, puisque nous pensons que tout homme est bon par définition. Alors oui, cette source de pardon, cette source de bienveillance, il faut la découvrir. Et une fois qu'elle est découverte, il ne faut pas la tarir. Ça sera dur d'aimer des gens qui des fois nous en veulent. Ça sera dur de dire pardon et de dire finalement comment est-ce que je peux en vouloir à cet homme qui veut ma perte. Mais il faudra le pardonner, il faudra aller de l'avant et faire confiance à la justice divine qui, elle, scrute les cœurs et sera précisément ce que vous avez fait tout au long de votre vie. Nous portons tous quelques réconciliations fraternelles en attente au fond de notre cœur. Ce soir, choisissons-en une bien précise et faisons en sorte de ne pas y passer un carême, ce carême, sans puiser dans le trésor de notre amour pour pouvoir y répondre. Cette intention, frères et sœurs, gardez-la dans votre cœur. Pardonnez à cette personne de toute votre âme, de toute votre force et dites-lui pardon. Excuse-moi pour tout ce que je t'ai fait, mon frère. Excuse-moi pour tout ce que je t'ai fait, ma sœur. Je ne voulais pas te blesser. Et que l'amour du Christ te montre le chemin de la réconciliation avec moi. Que par l'amour que moi-même j'ai reçu, je puisse te pardonner de l'offense que tu m'as faite. Tu ne t'en souviens peut-être pas et pourtant, ce jour-là, tu m'as blessé. Aujourd'hui, 23 février 2024, Seigneur Jésus, aide-nous à pardonner, aide-nous à aller vers les autres et leur dire pardon et aide-nous à nous réconcilier avec lui. Seigneur, toi, tu es tout-puissant, tu peux exaucer notre prière. Le Père, car tu es grand, tu es saint, le Père pourra nous aider dans cette tâche si nous le prions et nous croyons en lui, il nous aidera. Seigneur Jésus, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, amène, descend sur nous, bénis-nous et raffermis notre foi, notre espérance et notre charité afin que nous puissions avancer vers toi et reposer auprès de toi éternellement dans l'amour, dans la joie, l'amour du Christ.