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In this podcast episode, they discuss the stereotypes surrounding young Christians. The two focus participants share their experiences and state that being Christian does not necessarily restrict them from activities or socializing. They explain that their faith helps them discern what is healthy and what makes them uncomfortable. They emphasize that Christianity is about personal choices and individual preferences. They also talk about how they initially struggled with judgment from others but eventually became more confident in their faith. They mention that attending catechism classes helped them form strong friendships and provided a different perspective on their faith. They conclude by stating that their understanding of God was shaped more by personal experiences and discussions with their parents rather than catechism classes. Bonjour et bienvenue pour cet épisode bruyant du podcast de FOCUS. Alors, aujourd'hui on est là pour parler de jeunes et chrétiens. Si je vous dis jeunes et chrétiens, vous pensez à quoi ? On a demandé, nous, à notre entourage, qui est le plus ressorti, c'est moralisateur, naïf, un peu coupé du monde, idéaliste, même rigide, à cause de toutes nos interdits. Mais en fait, qu'en est-il vraiment ? Pour en parler, aujourd'hui, je suis avec deux jeunes focussiennes. L'idée, c'est donc de déconstruire les stéréotypes et de répondre à des questions. Alors, la première, y a-t-il des activités qu'on s'en perdit ? Moi, personnellement, pas du tout. Je n'ai jamais été face à des situations dans ma vie où je me suis dit je n'ai pas le droit parce que je suis chrétienne. Par contre, j'ai pu vivre comme tout le monde et m'éclater. Par contre, il y a des fois où j'ai senti qu'il y avait des situations qui n'étaient pas saines, un peu malsaines, où je n'étais pas vraiment à l'aise. Et ça, je ne me suis pas dit que la religion, c'est ça qui m'empêche de me sentir bien ici. Je ne me suis plus dit que c'est malsain pour moi. Et je pense que c'est la religion qui m'a aidée à me rendre compte de ce qui était sain ou malsain pour moi, et donc à m'écarter de ces entourages, des personnes comme ça, mais pas d'activités en particulier. Alors non, pas forcément. Ce n'est pas très pratiquante. Du coup, je ne me suis jamais vraiment dit non pour certaines activités, pour la plupart des activités. En fait, il y a aussi le oui. Je me suis dit oui à beaucoup d'activités. On pourrait penser que non, putain, jamais ils font ça. Mais justement, il n'y a pas longtemps, je me suis remise un peu dans une optique de renouer un peu. Renouer avec Dieu ? Oui, renouer avec Dieu. Donc, j'ai commencé à faire SMILE, donc à m'investir un peu plus dans ma foi. Mais je ne me suis jamais interdit de choses pour la religion. SMILE, c'est des confirmants qui accompagnent des groupes de confirmants. Et ça a fait un peu longtemps. Des confirmés qui accompagnent des groupes de confirmants ? Oui. Alors, pareil. En fait, dans la Bible, il est dit tout est permis. Mais tout n'est pas nécessaire. Du coup, voilà. Il est permis de boire, d'aller en soirée, de faire tout ce que vous voulez. Mais qu'est-ce qui est vraiment nécessaire pour vous ? Où vous vous sentez bien ? Moi, personnellement, les soirées, ce n'est pas trop mon truc. Donc, je n'y vais pas. Mais ce n'est pas Dieu qui m'a dit non, je n'y vais pas. C'est juste que ce n'est pas mon univers. Il y a d'autres endroits où tu peux vivre avec d'autres jeunes ? Ben oui. La maison Focus, pour moi, vraiment, ça fait le pas au niveau sociabilité. Et sinon, ben non. Je parle à des gens. Par exemple, il y a des gens qui vous diront « Ouais, mais du coup, tu ne pouvais pas trop traîner sur les réseaux ? » Je ne me suis jamais interdite. Voilà. Je ne me suis jamais interdite de parler à une personne, d'aller voir autre chose, traîner sur les réseaux. Je ne dis pas que c'est ce qu'il faut faire. Ce n'est pas forcément le meilleur à faire. Mais je ne vois pas d'interdiction. Pareil pour la musique mondaine. Je ne sais pas ce que vous en pensez. Je ne me suis jamais interdite d'écouter de la musique. Après, ça dépend des goûts de chacun. C'est ça aussi, les activités. Ce n'est pas forcément que la religion nous empêche. Surtout, ça dépend des goûts et des envies de chacun. Je pense qu'il n'y a pas vraiment d'interdit. Je pense que c'est des conseils qui nous aident à mieux vivre notre relation avec Dieu. Je pense qu'il ne faut pas regarder la Bible comme des interdits. Au contraire, comme des conseils qui vont nous aider à mieux vivre et à plus dire oui. C'est pour plus de oui qu'on doit dire non à l'État. En sachant surtout que parfois, les gens ne le savent pas, mais toutes les lois que les juifs respectent, toutes les lois qui sont dans l'Ancien Testament, en Jésus-Christ, elles ont été accomplies. Ce qui fait qu'on n'est pas obligé de les respecter. Ce qui fait que les chrétiens peuvent manger du porc, par exemple, qu'il y a beaucoup de restrictions que les juifs avaient et ont même aujourd'hui. Le jour du sabbat, on peut manger des appareils électroniques le samedi. On a beaucoup plus de liberté que le jésuitisme. C'est parce que Dieu a accompli la loi pour nous. Avez-vous peur du rejet ou des moqueries ? En sachant que, moi, j'ai toujours été dans le même établissement et c'était des établissements privés. C'est pareil pour toi ? Moi, oui. Depuis toute petite, j'ai fait ma maternelle et ma primaire dans un établissement privé catholique. Après, je suis allée chez les maries, privées catholiques. J'ai connu que ça. Même si, au fur et à mesure des années, il y a plus de gens qui viennent d'établissements plus ou moins catholiques ou chrétiens, où ça se mélange un peu plus sur les religions, il y a toujours un peu, oui, cette peur du regard des autres. C'est ce que j'ai vécu à un certain moment. J'avais peur que les gens me jugent parce que j'étais chrétienne, que je faisais des choses chrétiennes. Pas forcément que j'allais à la messe, mais, par exemple, pour SMILE, je me suis beaucoup posé la question sur est-ce que les gens vont me regarder de cette manière ? Qu'est-ce qu'ils vont penser de moi ? Finalement, je me dis qu'on dit pour soi, on ne dit pas pour les autres. Donc, ça ne sert absolument à rien de se dire qu'est-ce qu'ils vont penser de moi parce qu'ils penseront toujours quelque chose. Ça veut dire que vous êtes une personne intéressante. Donc, moi, je dis que ça n'a pas vraiment d'importance. Ça évolue. Au début, oui, à l'école primaire, ça n'était pas trop un problème pour moi. Et puis, c'est surtout au collège, au début de mon adolescence que j'ai eu un peu plus de mal à s'y assumer. J'étais dans un établissement où j'étais la seule catholique largement au collège. Je n'ai pas toujours assumé. Je ne voulais pas trop dire que j'allais à la messe, que j'étais dans une famille nombreuse. Pour moi, ce n'était vraiment pas du tout quelque chose que je proclamais. Au contraire, j'essayais de cacher le plus possible qui j'étais. Et ça, nous, on devient une famille avec des gens qui ne sont plus des gens qui étaient chrétiens. J'ai découvert que je pouvais l'être sans me cacher. Et comme j'avais très peu d'amitié chrétienne, j'avais du mal à le partager. Quand j'ai eu des amitiés plus profondes dans la foi, j'ai pu nouer des amitiés aussi pas dans la foi, mais j'étais plus forte pour rester moi-même et plus ouverte. Ça m'a ouvert justement. Et maintenant, ce n'est plus du tout un problème. Je l'assume vraiment. Mais pour moi, ce n'est pas un problème de solidarité, de vouloir faire comme les croisades, aller proclamer ma foi et tout. Non, pas du tout. C'est juste rester qui je suis et l'assumer. J'ai à peu près le même témoignage. Au début de l'adolescence, j'allais aux cathées. Je leur avais demandé, d'une part, parce que je disais que ça faisait bien. Et en fait, j'y allais, mais mon cœur n'y allait pas. Je ne sais pas si vous voyez. C'était une sorte d'obligation des parents. Mes parents ne m'avaient pas obligée, je voulais, mais c'était assez étrange. C'était chouette, mais ça ne me touchait pas le cœur. Et en fait, quand je me suis rendue compte que c'était vraiment important de développer cette relation avec Dieu, de renouer avec Dieu. Voilà, l'adolescence est passée. En fait, on a un groupe d'amis, pas forcément chrétien ou qui est chrétien, mais « Aller à la messe, à quoi ça sert ? » Je ne dis pas qu'il faut aller. L'idéal, c'est d'aller à la messe tous les dimanches. Si on n'y va pas, ce n'est pas grave, dans le sens où ce n'est pas la fin du monde. C'est ton chemin, en fait. Oui, c'est le chemin. Lui, c'est qu'un jour, on se rapproche de Dieu et qu'on ressent la nécessité. Et en fait, dans mon groupe d'amis, les gens, pour eux, aller à la messe, c'était suffisant, ça faisait tout. Pourquoi parler de Dieu en dehors du café ? Pourquoi parler de Dieu en dehors du dimanche ? Et moi, je me faisais. Et je me suis un peu reniée sur mon adolescence. Vraiment, il m'a fallu le lycée pour m'affirmer et me dire « Non, moi, j'ai envie de vivre avec Dieu tous les jours de la semaine, à chaque instant. » Après, moi, si je peux dire quelque chose sur le catéchisme, c'est que oui, c'est bien, mais on répète un peu tout le temps les mêmes choses. Ça dépend aussi de la personne qui vous fait le café et qui vous donne envie de faire le café, parce que j'en ai eu. Et ça ne donne pas toujours envie. Et que la plupart du temps, tu n'as pas envie forcément d'écouter. Donc, tu fais un peu la... Comment dire ? Un peu la foire. Des devoirs. Mais après aussi, pour moi, le catéchisme, je ne voyais pas forcément ça comme une leçon de Dieu, même si on parlait de Dieu. Mais c'était aussi pour nouer des amitiés. Des amitiés fortes, d'ailleurs, qui se sont brisées au fur et à mesure des années qui ont passé la vie. Et vraiment, de voir ça comme une opportunité. Au début, je me demandais vraiment pourquoi mes parents me disaient qu'il faut que tu ailles au cathé, il faut que tu fasses ta confession de foi, il faut que tu fasses ta confirmation, alors qu'on n'allait pas à la messe, qu'on n'allait pas tous les dimanches à la messe. Je ne comprenais pas. Maintenant, ce que je comprends, c'est que ça permet de nouer des amitiés qui sont hors école, entre guillemets. Ça donne une autre vision et ça permet d'avoir des points communs qui sont différents de ce que pourrait être une amitié sans cathésisme. Je ne comprends pas, non. Moi, ce n'est pas au cathé que j'ai appris le plus sur Dieu. Mes parents, mon père, il a fait de la théologie, alors j'ai énormément appris à ses côtés. Ma mère, elle est un peu partout, elle est allée dans des églises évangéliques pour un petit peu, évangélique, pardon, pour un petit peu approfondir le cathésisme que Hélène, elle avait reçu. Parce que, voilà, avant de connaître les tons de focus, pour moi, le cathé, ça ne m'apprenait pas grand-chose. Je l'ai appris, non, je sais qu'en cinquième, j'ai appris à faire le chapelet. Ça m'a beaucoup aidée, des années plus tard. Et je sais aussi que l'année troisième, ils se sont améliorés, ils ont vraiment retravaillé le cathésisme. Et on a eu des sujets très intéressants sur la sexualité, par exemple, sur comment aimer le prochain. Mais voilà, quand les gens qui font le cathésisme ne font pas trop d'efforts, on ne retravaille pas le programme, c'est pas très intéressant. C'est long, c'est inintéressant, tu veux juste rigoler avec tes copains, copines. Tu te rends compte, après, ce qu'il y a derrière. Tu ne t'en rends pas, parce que de temps en temps, tu te dis, mais qu'est-ce que je fais, là ? Alors que, après, quand je vois mon parcours, confirmation, je me dis que je n'aurais pas été la même. En fait, c'est surtout au collège. Au lycée, il n'y avait pas trop de cathésisme, donc c'était surtout pour le parcours de confirmation. Sinon, il n'y avait pas forcément de cathé. Après, je ne dis pas que c'est bien ou mal, je trouve que c'est différent. J'en ressens pas forcément le besoin, parce que je trouve qu'au lycée, ça devient plus personnel de suivre la foi. Donc, soit tu veux continuer, soit tu ne veux pas, soit tu veux continuer avec une équipe, soit tu veux continuer le même. Et après, moi, je trouve franchement que c'est bien. Il y en a qui ne comprennent pas. Oui, ça c'est très dommage, je trouve. Dans les familles comme ça, où on est chrétien, de père en fils, de mère en fille, il y a certains parents qui n'arrivent pas à... Il y a certains parents qui n'arrivent pas à partager leur foi. Et en fait, ils ont perdu la foi, d'ailleurs. Et les gens, ils font ça un peu par tradition. Alors que non, c'est quelque chose à renouveler déjà entre générations. Et même, voilà, on se renouvelle constamment avec Dieu. Et je trouve ça dommage qu'il y ait encore des personnes qui fassent les parcours qu'on propose, comme les parcours confirmation, et qui ne soient pas forcément dedans, qui se disent, oui, moi, je suis bien, parce que mes parents m'ont demandé. Ça me plaît un peu. Alors, moi, j'ai fait ça. Mais après, quand on commence par là, on peut trouver une nouvelle dimension. C'est qu'on n'est pas... On peut changer d'état d'esprit. C'est qu'on peut dire, ouais, mes parents, ils m'ont obligé. Puis finalement, on renouvelle. En fait, on renoue avec d'autres personnes, on renoue avec de nouvelles personnes. Et puis aussi, on enlève les personnes de sa vie. Parce qu'elles n'arrivent pas à comprendre ce que, toi, tu vis en ce moment intérieurement. Et du coup, tu te dis, c'est pas... Tu n'es plus pour moi. C'est ça. Ah oui. Au moment du lycée, quand je me suis dit, j'ai vraiment envie d'approfondir ma relation avec Dieu, j'ai perdu énormément d'amis. Mais je crois que j'ai gardé les meilleurs. D'ailleurs, j'en suis sûre, en fait. Et moi, j'avais une question pour toi. Du coup, tu as commencé le parcours confirmation. C'était tes parents qui te l'avaient demandé. Et au milieu du parcours, tu t'es vraiment rendu compte que c'était là où tu voulais être. En fait, oui. Depuis que je suis toute petite, j'ai été baptisée première communion, procession de foi, par mes parents. Principalement parce que j'en ressentais pas vraiment le besoin. Après, pendant le parcours confirmation, j'avais... J'ai passé un moment difficile. J'étais pas très bien dans ma peau, dans ma tête. J'étais pas forcément bien. Et le parcours confirmation, ça m'a permis de m'ouvrir à quelque chose de nouveau. De refaire un bout de chemin avec Dieu. Mais ça m'a permis de refaire quelque chose et vraiment de me libérer de certains poids que je prenais depuis des années. De me libérer aussi au niveau de ma maladie. Ça m'a permis de réouvrir des yeux sur certaines personnes. De dire, mais qui es-tu? Non, je ne veux plus de toi. De redécouvrir d'autres personnes. De me dire, mais en fait, je m'investis. J'ai besoin de toi dans la vie. Et c'est vraiment ça qui m'a permis de redécouvrir un peu la vie. Oui, c'est mes parents qui m'ont obligée. Mais comme je dis, au confinement de l'année dernière et cette année, c'est que ce n'est pas parce que vos parents nous ont dit qu'on était obligés d'aller le faire qu'ensuite on ne pouvait pas s'investir nous et découvrir des choses pour nous-mêmes. Et pouvoir le vivre à 100%. Après, c'est ce qui donne une émotion totalement différente avec la confirmation. Une dernière question. Vous parlez de relation, d'amitié. Est-ce que vous êtes dans un cercle exclusivement chrétien aujourd'hui? Est-ce que vous êtes plutôt ouvert aux autres? Parce que c'est une image qu'on vient souvent, on est coincé dans notre entre-trois. Et on juge les autres. Oui, à qualité supérieure. Alors, qu'en est-il? Moi, j'ai des amitiés chrétiennes évidemment et on en a besoin pour se ressourcer. Parce que si on n'en avait pas, on n'aurait personne avec qui parler de quelque chose qui est quand même le plus important dans notre vie. Mais heureusement, j'ai aussi plein d'amis pas chrétiennes et pas chrétiens. Et vraiment, je les adore. Ils sont extraordinaires et ils m'ont apporté énormément. Et même, je pense, dans ma foi, vraiment, c'est des personnes qui sont extrêmement importantes pour moi. Et vraiment, je pense que c'est vraiment important de s'ouvrir. Et moi, ça m'a fait beaucoup de bien. Et de pouvoir avoir ces deux endroits où me donner. Parce que quand on se voit, en fait, ça ne marche pas. Ça tue, en fait. En fait, ça tue. Et un chrétien tout seul est un chrétien en danger, donc il faut des amis. Mais un chrétien qui se renferme sur toi n'est pas du tout en train de témoigner. Les deux sont vraiment absolument ce qu'il faut faire. Moi, j'ai les deux. Franchement, je suis très ouverte. Si je n'avais pas eu d'amis chrétiens, ça serait quand j'ai changé quelque chose. Oui, peut-être, je n'aurais pas forcément vécu ma confirmation ou ma vie en ce moment de la même manière. Mais après, je suis vraiment très ouverte. J'ai énormément d'amis qui ne me sont absolument pas. C'est peut-être un témoignage pour eux. Mais oui, c'est important. D'ailleurs, il m'est arrivé des fois où Dieu m'a parlé à travers mes amis qui n'avaient pas du tout la foi. Et en fait, je priais à propos d'un sujet et j'en parle à une de mes amies et c'est mon amie qui m'apporte la solution que je cherchais depuis longtemps. Il faut avoir des amis qui sont en dehors de la foi. Parce qu'ils peuvent nous apporter des réponses qui sont différentes d'une personne qui aurait la foi. Ça nous donne aussi un point de vue absolument différent sur la vie. On n'a pas forcément besoin d'être en recul ou quelque chose comme ça. En entre-soi. C'est un petit groupe complètement compact. On ne parle à personne. On n'a pas d'autres amis. On n'est pas ouvert d'esprit. Le fait d'être chrétien, c'est d'annoncer la bonne nouvelle. Et si on reste entre nous, à qui on annonce ? A personne. Après, ça dépend aussi du moment où on est dans notre foi. On ne dit pas forcément je suis chrétien, deviens chrétien. C'est ça aussi qu'il faut que les gens s'en mettent de la tête. Ce n'est pas parce qu'on est chrétien qu'on va dire toi, viens chrétien. Toi aussi, chrétien, chrétien. On est tous chrétien. La personne qui est en phase de choix, c'est qu'on respecte ses principes. C'est ça. On n'est pas complètement fermé. Justement, il faut être ouvert pour pouvoir vivre. Tout à fait. Et ne pas rentrer dans l'écueil de l'inverse. Ou en rentrant de l'inverse et en perdant sa foi et ses valeurs. C'est vraiment important d'être dans la bonne balance. De savoir avoir un équilibre. Et l'équilibre, on le trouve au fur et à mesure des amis, des expériences. En demandant aussi à Dieu. La prière et tout. Être jeune chrétien aujourd'hui, pour conclure, qu'est-ce que nous, nous sommes ? Un témoignage, une lueur qui vient peut-être donner de l'espérance à ceux qui sont autour de nous. Ça permet aussi d'apporter certains états d'esprit que les gens n'ont pas forcément. De briser des stéréotypes. On veut que tout le monde devienne chrétien. On veut rester entre nous. On cache notre jeunesse. C'est vrai qu'en étant jeunes, on se construit. La foi nous permet d'avancer. Et même si on ne crie pas sur tous les toits qu'on est chrétien. Par exemple, je me prends comme exemple. Même si on ne crie pas forcément sur tous les toits qu'on est chrétien, ça nous permet aussi d'avoir une vision différente du monde. Et qu'en étant jeunes, chrétiennes, même si je vais encore me répéter que même si je ne crie pas sur tous les toits, ça ne veut pas forcément dire que je ne l'ai pas. Mais ça permet aussi d'écouter les autres et aussi de venir en aide aux autres. Je trouve qu'avoir la foi, ça permet de donner une certaine profondeur à nos pensées, à nos paroles aussi qu'on n'aurait pas forcément si on n'était pas chrétien. Voilà. Jeune et chrétien. Je vous remercie d'être venu, d'avoir pris du temps pour parler, témoigner. Merci à notre chère amie qui est derrière la caméra. Dieu a-t-il dans nos vies. Dieu a-t-il dans nos vies. Amen. Amen de gloire. Le Saint-Esprit soit sur vous. Coupez !