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Reportage Talar Dekrmandjian

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Bonjour à tous, bienvenue à Belgaï, aujourd'hui on va faire un petit entretien pour un concert qui va venir le samedi 15 avril à 19h30, c'est un concert qualitatif au profit des ministres de Syrie, l'inscription c'est 25 euros, Saint Etude d'Aurore et vous pouvez toujours acheter votre ticket, c'est un concert à soprano Talar Bekrimadzian avec Céline Flemming, Milos Popovic, Gracia Vanessian, Kostas Pasovski. Bienvenue à Belgaï Radio, aujourd'hui on va faire un petit entretien, une émission spéciale pour un concert qui va venir le samedi 15 avril à 19h30 à Bruxelles, c'est un concert qui n'a pas été ouvert beaucoup de fois, il va être ouvert pour ce concert, soyez prudents et faites vos partenaires pour qu'il y ait un concert de bienfaits, le concert est offert à l'église de Syrie dans les familles d'Aghedya, l'inscription c'est Talar Bekrimadzian, soprano Talar Bekrimadzian, un soprano mondial, si vous ne le connaissez pas, vous pouvez trouver lui sur Google et un peu plus tard vous pourrez l'entendre Céline Flemming, Milos Popovic, Gracia Vanessian, Kostas Pasovski, donc on va maintenant aller à ces endroits pour participer à cette émission intéressante, et maintenant écoutons notre interprète Talar Bekrimadzian, qui est à l'autre côté de notre écouteur. Alors, comme on a dit, on a un concert qualitatif à 15 avril à Bruxelles, rue de l'Aquin 79, comme j'ai dit avant, cette concert c'est pour aider les victimes de tremblements de terre à Syrie, et on est avec Talar Bekrimadzian, le célèbre soprano maintenant, bonjour Talar Bonjour Alors, comment tu vas ? Première chose, vous êtes prêts ? On n'a pas beaucoup de temps, c'est dans deux jours, on est déjà dans le concert, vous êtes prêts ? Qu'est-ce qu'on va écouter ? Est-ce que tout va bien ? Et comment vous avez commencé cette idée ? Alors, on est en plein de préparation et de répétition pour le concert, je crois que si on peut dire on est prêts, en tout cas nous tous avec l'esprit et l'énergie est là pour ce concert qui me tient beaucoup à cœur. Comme le titre est clair, c'est un concert caritatif. Le projet, comment ça a commencé, quand il y a eu ce tremblement de terre, c'est quelque chose, évidemment, ça a touché tous les Syriens surtout, j'étais dévastée, je ne pouvais pas croire ce que je voyais, j'étais dans tous mes états de tristesse, larmes, tout un mélange de même colère pour le destin de ce peuple qui a souffert déjà beaucoup depuis 12 ans de guerre, vous savez la situation, les sanctions, ils n'ont pas des aides non plus, et puis ce tremblement de terre qui vient accomplir une misère infinie. Donc je ne savais pas quoi faire en fait, ici de loin, nous on regarde, on souffre, mais on ne sait pas comment faire, donc j'ai eu l'idée de faire ma participation avec ce moyen d'organiser un concert, au moins je sais que c'est un route dans l'océan, mais au moins ça pourrait me calmer un petit peu, apaiser mon esprit, en sachant que ça pourrait aider les victimes. Et heureusement j'ai eu l'offre en fait, la proposition de ce centre d'études, le personnage qui s'en occupe, et qu'il est dans ce centre d'études d'horreur qu'il m'a proposé de Thalar, si tu veux, faire un concert caritatif pour Syrie, j'ai dit bien sûr, ça a tombé exactement dans le moment où je pensais déjà organiser le concert, et c'était comme ça l'initiative du projet. Et juste, je vais donner une parenthèse aussi pour les écouteurs, on va écouter Bach, Beethoven, Schubert, Bellini, Rachmaninov, comme on a vu dans votre poste, il peut toujours réserver la place, et ça va être dans un bon endroit, et dans un temple. Très belle scène, oui. En fait le programme s'est fait avec mon mari qui est un pianiste, Miloš Popović, et qu'on a construit ensemble avec les autres artistes, qu'ils ont accepté avec une grande générosité d'y participer sans hésitation. Je dois citer leurs noms, Céline Flamène sur le violoncelle, et puis l'autre violoniste arménien, Racha Avanesyan, et Kosta Tazovski sur la clarinette, et mon mari le piano. Donc on a réfléchi évidemment l'ensemble du programme, mais la partie du chant, évidemment, c'est moi qui l'ai choisi. J'ai essayé évidemment d'être au service de la cause, par les musiciens et les pièces que je vais chanter, tous ils ont un lien avec la situation. Soit je commence par Handel, ou je peux donner un petit citation, la Chakiopianga, c'est « Laisse-moi pleurer sur mon sort », ou soit après ça vient de Bach, la Passion de Saint-Mathieu, « Aie pitié mon Dieu ». Tout a un lien avec différents états d'âme que je me suis mis dedans, et j'ai mis toute la situation des femmes, des enfants, douleurs. Par exemple, je vais chanter l'air connu de Norma la Castadiva, qui est tout à fait, je trouve, un grand lien, qui est un moment de prière à la lune, demande de répandre la paix sur la terre. Donc ça me parlait beaucoup, ces pièces que j'ai choisies. Et puis on a la berceuse de Ghanachian. Évidemment, je me suis mis à la place des mamans qui ont perdu leur enfant sous les encombres, et ça me parle beaucoup la berceuse. Mais bien sûr, à la fin, on ne va pas mourir tous, on va donner l'espoir. Et il y a des trios de Schubert et de Beethoven, des moments instrumentaux. Et tout à la fin, on va voir Strauss et Morgan. C'est un trio entre piano, chant et violon, qui parle de demain, quelque chose de positif. Et puis on finit par deux mélodies de Rachmaninov. On sait que cette année, c'est le 150e anniversaire de Rachmaninov, et j'ai profité de l'occasion pour rendre hommage aussi à Rachmaninov, mais aussi avec donner l'espoir. Le printemps arrive, donc toujours finir avec un peu de lumière. C'est très bien. En fait, ça donne l'idée pour dire aussi, le soir, comme ils ont dit, poétique et dramatique pour vous. Ça donne très bien, comme vous avez expliqué. C'est toute une histoire. Et comme vous avez dit, peut-être c'est une petite chose qu'on fait chaque fois qu'on organise un concert qualitatif ou un événement qualitatif, mais on a besoin de beaucoup d'événements comme ça. Comme on parle des tremblements de terre en Syrie, parce qu'on a fait plusieurs programmes, émissions ici. Comme on a dit, les gens du monde s'est presque oublié en Syrie, comme ces tremblements de terre qui ont passé là-bas, parce qu'à cause de le blocage et tout, on n'a pas réussi à aider dans une bonne manière beaucoup en Syrie. Alors, comme on parle de ça, est-ce qu'on peut aussi un peu parler avec votre background ? Comme on a dit, comme quelqu'un qui veut suivre vous, s'il te plaît, il peut regarder sur Facebook, juste il peut faire un Google, il veut voir tout. Mais je veux voir ici, je veux juste dire aussi, vous êtes d'origine syrienne aussi, syrien-arménienne, non ? Syriac-arménienne. Syrienne, oui, syrienne d'origine arménienne. Est-ce qu'on peut un peu écouter votre histoire ? Vous pouvez dire qui est Talal Dekirmandjian. Je vais essayer, c'est très court. Alors, je suis, comme c'est clair, cantatrice d'opéra. Je suis née à Alep, en Syrie, dans une famille arménienne. Et j'ai fait mes études de tout en Syrie, à l'école, puis l'université musicale, ça veut dire l'Institut supérieur de musique à Damas. Je fais mes études d'opéra. Et après ça, je suis partie, justement, en Europe pour accomplir mes études et, si je peux dire, mes pas vers les scènes internationales. Donc, la continuation, je suis allée pour, j'ai fait mes études, encore mes masters, à Maastricht, à Hogeschoor Zeug, c'est aussi un conservatoire supérieur, pour avoir mes deux diplômes de concertiste, on dit, dans le chant, dans les lydes, mélodie et oratorio. Et puis aussi un diplôme d'opéra. Après ça, en fait, là-bas au conservatoire, et mon prof, j'ai eu deux profs, ils ont vu quelque chose en moi, matériel intéressant peut-être, quelque chose qu'ils voulaient m'encourager, ils voulaient m'encourager beaucoup pour participer, comme c'est connu, au grand concours Reine Elisabeth, ici en Belgique. Donc, ma prof m'a proposé de participer à ce concours et le conservatoire aussi. Ils m'ont préparée et j'étais ici, en Belgique, pour faire le concours et j'étais dans la finaliste lauréate non classée. Ça, c'était quelque chose, un grand, grand changement dans ma vie parce qu'en venant de la Syrie, sans aucune expérience des grands concours internationaux, pareil, pour moi, ça me dirait, c'était une grande, grande victoire pour moi-même, en fait. Donc, après ça, je suis venue ici, j'étais prise à la chapelle musicale Reine Elisabeth pour trois ans. J'ai eu une grande chance d'être prise là pour étudier avec le grand maître José Valdamme et en même temps, c'était l'Opéra Studio de la Monet, le Théâtre de la Monet. Et pendant ces trois ans que j'ai fait ici, mes études encore, j'ai étudié à Paris. En même temps, je voyageais pour deux ans à l'école normale de Cortot, encore un diplôme de concertiste. Voilà, ça c'est tout ce qui est études, si je peux dire. Et puis, à partir de mon, je te dirais, une fois j'étais en Belgique et quand j'ai fini mes études, évidemment, je suis restée ici, en Belgique, et j'ai rencontré mon mari, le pianiste qui est maintenant. Voilà. Et encore une parenthèse pour notre auditeur aussi, quand vous voulez écouter les chansons que Thalar a performées dans la Queen Elisabeth Competition, vous pouvez toujours aller dans la queenelisabethcompetition.be, là-bas, toutes les audios, 2004, toutes les audios, c'est là-bas. Vous pouvez écouter aussi, vous pouvez être abonné dans la chaîne YouTube Thalar Dekirmandjian. C'était un plaisir pour raconter ça. C'est ma part, je suis désolé parce que je n'avais pas connu, et je suis pas, je suis venu ici comme 6 ans, mais alors chaque fois que j'écoute, j'entends quelqu'un comme vous venir ici à Bruxelles avec un grand espoir et présenter et performer de la musique classique ou pas classique. Je suis fier de vous, nous, on tous, et ça c'est une grande fierté et donc l'espoir pour les jeunes aussi ici, parce que comme vous avez dit, vous avez venu ici, et maintenant on échange, comme on écoute, comme on fait, on veut faire quelque chose pour Syrie, vous êtes dans la scène avec votre ami, votre collaborateur, on va écouter. Merci beaucoup Thalar Dekirmandjian, quand vous voulez ajouter quelque chose, s'il vous plaît, on peut ajouter pour notre éditeur, on peut dire un mot et après je présente votre chanson, un de Aurore par Serge Garnachian, comme vous avez dit, on écoute Aurore, après on peut finaliser notre interview. J'aimerais vous remercier d'abord pour votre intention et le support que vous me donnez pour ce projet qui me tient au cœur beaucoup, à cœur, et remercier encore une fois mes collègues profondément pour leur participation, pour participer pour la réussite de notre projet, et évidemment j'invite tout le monde à venir, ce n'est pas parce que le concert est très beau, mais on a tous les éléments pour profiter des beaux moments musicals, évidemment, dans une magnifique salle qui est rarement ouverte pour le public, c'est occasionnellement ouvert, très grande salle avec une magnifique acoustique et un programme qui nous fait voyager dans le monde, on va dire, dans différents mondes et univers, et je crois qu'il vaut la peine de ce voyage parce qu'on a besoin beaucoup de ce monde du paix et de quelque chose de paisible, voilà. C'est génial, merci beaucoup, alors on se voit dans le concert le 15 avril, merci beaucoup. Merci beaucoup à vous, merci, au revoir.

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