Details
Le retardataire Goulebenèze
Details
Le retardataire Goulebenèze
Comment
Le retardataire Goulebenèze
Comte céleste et bien charantin. Un jour, qu'il y avait riement de piastres pour les voyageurs dans l'paradis, Saint-Pierre devit son porto d'un p'tit plage, il outil traille et il hésitait son volet. Je trouve qu'il y a pas grand monde ici. Ben tout, on ne sait plus personne. Ils s'en foutent pour pas faire une bladerie. Il n'en manque pourtant pas de bon monde en bas, qui demande quand bien sûr pour les genoux. Allez, allez, envoyez-moi un bien-vagant. Et aussitôt, on en arrivait partout. Il y avait une Auvergne avec son fermeur, un Limousteau avec ses châtaignes, un Breton avec son bignot, il y avait un Normand avec des pommes, un Gadobert, il y avait qui nouait, un Gascan qui faisait péter sa gaule, un Gado Midi qui chantait, il y a bien un nez, et Husquin l'étranger, un Parisien. Mais, oh là là, lui, il n'a pas des rennes. Bref, quand ils font l'entretout aligné devant le porto, Saint-Pierre devit son citotoulot, le vent les irrépognit, on en manquait un. Ah, c'est-y donc, répondit Saint-Pierre, qui n'était pas un trop de bounimeur, c'est-y donc ce gars qui se fait attendre. Et tout qu'il est en grève dans ce cadre et qu'il hésite, ou bien qu'il a l'intenté le dernier moment pour le chute percepteur payer ses impositions, il fera pas mal de ses bouées, qu'il dit. Ici, on ne marche pas dans l'heure ancienne. C'est le caractère que je me tenais, c'est qu'ils l'ont foutu dans le purgatoire, mais on ne sait pas l'an. Les dents, ils comptaient comme au fond. Le valet refaisit son compte. Pour ne pas se tromper, il les prenait moussant par moussant. Ils recouraient si t'en comptes un pour le coup, et quand il fut fini, il hésitait encore, on en manquait un. Tout d'un coup, il arrive une dresse qui courait, qui courait, au lieu d'être une employée des postes. Patron, qu'elle hésite, le voyant, alors que Rassadon vint téléphoner, il dit qu'il sent Vincent au pied, qu'il mettrait un petit métain, mais qu'il arriverait tout de même à l'heure de déjeuner. Oh, bonne que répondit Saint-Pierre, j'ai pas besoin de mémoyer pour savoir d'où qui vient ce gars-là qui n'est pas prêté. Faut-il mettre sa copine, qu'elle est en couille à ce foutu Charentais. Et nous les mondes, nous l'avons vu que le voyait. Il eut des tapons dans le ciel, il mettait son oeil au creux de la bande, et voyait ce gars qui était là, assis, assis bien, en tête de nuage, en train de manger une goulée. « Que prises-pas, mon aimé, qui l'aidez ici ! Veux-tu me parier, qui dit que si je descends, tu fous mon pied au chumot pour t'apprendre à t'ébouer ? Faudras-tu aller faire un plan, seul pour vous faire monter dans le paradis ? Bonne de l'ambignon ! Reste au diable que vous êtes tortueux, mais vous changez donc à main ! » Et l'autre, qui était un champanet, sortit de l'autre côté du second air, s'y répondit « Non, à main ! A main ! A main ! » « Que t'as de chance, que disit Saint-Pierre, d'être de tout l'André, et d'avoir ta tompette de cougnard dans la porte de ton p'tit lit ! On commence à se foutre dans l'enfer pour te faire chauffer le barrière avec ton rouleau ! » Et il eut fi à sa cuisinière, « Marie, vous mettrez le pot de mohette, attendons-y nos conséquences, s'il est en retard pour les points de sa faute, ou les noms sont tempérament. A nous, le paradis mangera à l'heure ancienne ! » Le chat rentait, qui mange six fois par jour. Le grand Saint-Pierre faisait ses comptes avant la fin de l'année. Il hésitait son volet, « Boye-moi donc mon grand livre, que voyait-il avouer que n'en sont ? » Il tournait les feuilles, il truchit le mot « France ». Il regardait les départements, et il fait des trous sur les lettres « CH ». Il dit « CH, CH, 40, 40, 40 inférieures ». Il prenait son porte-pied, mais il mettait la pièce inférieure, « 40 maritimes », comme ceux qui disent « il sera content ». Depuis le temps qu'ils ouvrent là, on leur fait une belle honte, est-ce qu'on l'est pas ? » Il tournait les feuilles, « 40, 40 ». « Est-ce que, » qu'il dit « fin de la mer, avant j'ai pu décharenter ici ? » Et tout qui croyait qu'il allait prendre le monopole de paradis, à un moment abattra, mais il m'a envoyé à l'aile. Et premièrement, je trouve que je fais rallement de bruit ici. Il avait pourtant pas coutume d'espionner, que tout qu'il se passe, donc. Et que dis-il va aller, les justement zeux décharentés qui se tiennent, parce qu'ils m'en ont qu'une fois par jour. « Ha, ha ! » que disit Saint-Pierre. Et tout qui croyait que je m'en vais aller pousser dans la nourriture, au prix de vous coller la vie, il me coûte rien plus cher qu'il v'la. « Envoyez-moi donc un délégué. » Et à moins qu'il hésite, son rôle me choisit le plus intelligent. Parce que là, j'ai des affaires, où les plus fins, qui poussent les plus chaudes au-dessus. Et le délégué est arrivé, sans se courir, sans se presser, comme un bon frérotin qu'il était. Une... Oh ! Une bonne figure d'homme. « Serviteur, tout mon chœur, va-t-où ? Pas mal, merci, tout gentil. Pourquoi que vous voulez venir ? Le temps a l'air de vouloir se mettre au bien, oui. Pas tant d'explications, que disit Saint-Pierre. Tu fais les demandes et les réponses, pas de seguer ton droit de chemin. D'engouler malheureusement, il n'y a pas besoin de penser pour petit. Délégué, avance au ralliement. Fais tout ce qu'il y a pour ton service. Hum ! Que disit ce gars ? Vous êtes les autres qui se peignardent pour manger des choux ? Les autres, que dit Saint-Pierre ? Eh ! T'as pas l'air trop courageux. Et toi, qui dis là, fais-tu pas partie des autres ? Et vous, que vous n'êtes pas venus d'ici, vous n'avez pas essayé de manger un coup par jour pour tout le monde qui fait la reine ? Comment ça n'en est-il cessé, de vous outre-tout ? Et combien de fois mangez-vous donc par jour dans ton sacré pays d'audiens ? Que l'autre secrète-t-il que là ? Et j'ai répondu, si que pour vous. Si c'est pour vous que lui fit Saint-Pierre. Et comment fais-tu t'en compte dans ce sacré grand gourmand que tu es ? Mange pas un perdu. Alors, fais-moi danser l'addition. Eh ben, nous voilà. Que dit le gars ? Dès au matin, la chandelle, quand j'ai formé mon bétière, je mange une petite boule de surette avec de l'huile de noix, ou ben deux ou trois cagouilles sucrées avec d'eau au beurre, trempe une bonne routine, j'hésite en une moque de vin bien, avec un ou deux morceaux de sucre, et je bois un bon café. Prends une petite goutte de cognac pour me monter le cœur, et je m'en vais t'embaucher. Et tu n'es pas cher de ce besque, mon ami, que dis-tu Saint-Pierre, et après ? Eh ben, après, vers neuf heures, je mange une petite bouchée avec un petit morceau de fromage accoutreux, je bois un bon coup de vin bien pour me monter le cœur, et je m'en retourne à mon taille. C'est bon, que dis-tu Saint-Pierre, et t'as déjà mangé deux fouilles avant de déjeuner. C'est à midi, et c'est tôt que tu manges, donc. Je mange la soupe. Fais une bonne godaille avec deux vins rouges. Oui, pour te remonter le cœur, m'en doute, que dis-tu Saint-Pierre, alors tu peux continuer. Je mange un petit higouri, un petit gratin, si petit qu'n'en prend, au soutien. Après, je m'en vais faire un bonçon, et vers trois heures, je mange un petit fromage bien, avec une gousse d'ail. Je bois un bon coup de vin bien. Saint-Pierre, comment s'est attrapé, mes pauvres amis. Il était plus roux qu'un pabou. Et après, qui désire. Après, je m'en vais t'embaucher. Vers cinq heures, je m'en retourne. Je mange deux ou trois feuilles avec de la soupe, ou bien une pomme, une cuillère, et je bois un bon coup de vin bien. Oups, que dis-tu, avec ton vin bien, que dis-tu Saint-Pierre. Et tu manges quasiment toutes les heures. Et oui, que dis-tu d'autre, mais c'est que je mange à l'heure ancienne. Allez, mangez vos beaux, que dis-tu Saint-Pierre. Tu n'es tout de même pas établi. Et après, après, j'ai un neveu, que dis-tu, mon gars. J'ai une bonne soupe, une bonne goudaille avec du vin, un rabeau, et un peu d'orange. J'ai acheté une mohette, un petit restant d'eau de bœuf, si vous le voulez, une brène salade, et je m'en vais me sécher dans mon lit tout le temps. Saint-Pierre était dans une pétresse, un ancien doyable qui s'ébritit, un sacré artoupien d'art bivouac, un bande de croumires. Mais à manger comme vous faisiez, vous devriez être grands comme des moines, et vous êtes tous toussés comme des cocos, qui disent. Vous êtes fins, grands comme des belleries. Vous n'êtes donc pas de la monastèse, puisqu'on ne vous profite pas. Et vous croyez qu'on va vous mettre à l'engrime, des gars qui ne peuvent pas manger 200 saucisses, des mangeurs de bœufs et d'égouillons au beurre, au prix vous reculez. Et surtout, vous donnez tous vos pâtes et truffes et truffettes pour vous engraisser les balles. Ils hésitent à s'envoler. Combien en reste-t-il chez nous, chez les négociants ? Cinquante, que disent-ils voler. Et qu'est-ce qu'ils font dans le commerce ? 48 cultivateurs, un percepteur et la moitié d'un député. La moitié d'un député, que j'ai répondu Saint-Pierre. Et comment ça ? Ah, dame, que disent-ils voler, le gars était en ballotard. Il s'est trouvé scoppé en deux. Il est arrivé ici en deux moussas. Et ben, que disait Saint-Pierre, écoute-moi bien ce que ma voix signifie rétroitement. Tu vas m'en foutre 49 dans un tombelot. Et tu me foutras tout un chiot pur que toi. Tu me donneras de la macaroni une fois tous les deux jours. Et quand il y aura un souhait, tu me donneras d'eau pour me péter. Puisque par là-tout, seulement, quand il chure avec ce cognac, oh, les maîtres de pion, je t'ai pas répondu. Et si au-là-là qu'il reste, que répondit le volé cinquantième, qu'allons-nous en faire ? Ah, et ben, si au-là-là que dit Saint-Pierre, tu me le mettras de côté. Il servira de greffon. Oh, c'est tout de même dommage que la reçopotte t'ai pas répondu.